RC Lens : les 4 dangers qui guettent les Sang et Or face au Paris FC

Malgré tout, Antoine Kombouaré se méfie. Voici pourquoi.

1. L’effet nouveau coach

« Ils sont capables de nous battre. L’effet nouveau coach, on l’a vécu un peu contre Nîmes (1-1) », estime Antoine Kombouaré. Si l’arrivée de Jean-Luc Vasseur à la place de Denis Renaud n’a pour l’instant pas été suivie d’effet (un nul à Créteil (0-0), une élimination face à Boulogne-sur-Mer en Coupe de France), cela arrivera forcément un jour… Ou pas.

2.Une ambiance de match d’entraînement

« A Charléty, il y a souvent une ambiance de match amical. Ça peut être un handicap. Il faut faire abstraction de l’environnement extérieur et rester concentré sur notre match », lance Antoine Kombouaré. C’est vrai que le Racing étant habitué à la chaleur de Bollaert risque d’être un peu dépaysé à Charléty où l’affluence est l’une des pires de Ligue 2 pour un stade « correct en capacité » (3292 spectateurs de moyenne pour un stade de 18528 places) mais l’argument ne tiendra pas forcément face à Lens, un « grand nom » du football français.

3. En face, c’est les rois du nul

« Il y a un nouveau coach au PFC. Ils ont fait onze nuls, souvent en menant au score mais n’ont gagné qu’un seul match », rappelle le coach du RC Lens. Il est vrai que le promu parisien est l’équipe de Ligue 2 qui a fait le plus de résultats nuls. Le PFC perd peu… Et comme Lens fait aussi partie des équipes les plus souvent tenues en échec (8 fois), le risque de perdre deux nouveaux points existe.

4. Le supplément d’âme adverse face à Lens

« Les adversaires sont archi-motivés face au RC Lens. On a souvent dû se retrousser les manches ». Antoine Kombouaré adopte la pré-excuse classique. A l’échelle de la Ligue 2, les Sang et Or ont la notoriété de l’OM, du PSG ou de l’OL en Ligue 1. C’est un fait. Maintenant il est un peu trop systématique de se cacher derrière ça. De par son statut et l’expérience de ses joueurs, le Racing doit se sortir de ce genre de pièges.

A.C.