Plusieurs de ses « étoiles » convoitées, le club doubiste a évité de justesse la relégation et a décidé de repartir sur un nouveau cycle. Sans Martin (Lille), sans Maà¯ga (West Ham) et probablement sans Boudebouz qui, s'il est encore sochalien pour l'instant, n'a plus vraiment la tàªte au FCSM et devrait partir d'ici au 4 septembre prochain. Ces départs, remplacés par des joueurs de seconde zone (Contout) ou inconnus au bataillon (Yartey) marquent-ils la fin des Lionceaux ? Sans doute pas ! Encore une fois, la pouponnière devrait àªtre mise à contribution. Cette année, le club doubiste a détrôné le Stade Rennais au classement de la direction technique nationale (DTN) des centres de formation.
« On peut sortir quelques bons jeunes de la génération 1993 »
Alors certes, les critères ne représente qu'un instantanée sans tenir compte des résultats des équipes de jeunes et donc du futur du club, mais Jean-Luc Ruty, directeur du centre de formation franc-comtois, se veut optimiste : « L'an dernier, beaucoup de très jeunes joueurs ont été amenés à débuter plus tôt que prévu et ce sont eux qui ont grandement contribué au maintien de l'équipe en Ligue 1. Je pense au gardien Pape Camara qui n'a fait qu'une seule apparition et a sauvé une balle match mais aussi à Mathieu Peybernes ou au petit Lopy. » Quand on lui demande s'il y a de nouveaux Martin ou Boudebouz dans la pépinière sochalienne, le formateur ne veut cependant pas àªtre affirmatif. Pour ne pas mettre la pression sur ses jeunes. « C'est difficile de comparer les générations. Celle des Martin-Boudebouz était joueuse et très studieuse. Nous avons eu d'autres générations plus individualités. Néanmoins, on a un cru 1993 qui peut nous sortir quelques bons joueurs. » De l'international A au FC Sochaux ? « Comme à§a, je dirais non car le meilleur joueur a la double nationalité. Mais vous m'auriez posé la question il y a cinq ans sur la génération Martin, j'aurais également dit non. Marvin sortait du lot mais on s'interrogeait sur sa capacité à réussir à cause de sa taille. »
A.C
Les questions qui fâchent, kézako ?