Stade Brestois – EXCLU Ali Keita : « J’ai toujours cru en moi »

Débarqué avec un statut de remplaà§ant, il a acquis ses galons de titulaire.

Ali, cet été pendant plusieurs jours, Alex Dupont pensait que les négociations pour vous faire signer avaient échoué. Finalement, vous avez choisi Brest. Un choix que ne regrettez pas”¦

Je suis content d'àªtre ici car c'est une région que je connais très bien puisque j'ai été formé à Guingamp. En plus, je connaissais le club à travers William Sea, qui est un pote. Mon choix a donc penché vers Brest. Ce n'était pas évident que je sois titulaire car, quand j'ai signé, tout était clair, on m'avait pris pour àªtre numéro 2. Je ne vais pas dire du mal des autres joueurs mais à un moment, Fanchone s'est blessé et le coach m'a fait confiance. Je suis content.

Vous avez franchi les étapes une à une en passant par le CFA et le National et enfin la L2 avec Brest”¦

Vous savez, dans le foot, il faut beaucoup de chance pour réussir. J'ai toujours cru en moi. J'ai fait une très bonne saison l'an passé à Avranches ainsi qu'à Luà§on juste avant. L'an passé, je devais signer à Auxerre mais à§a ne s'est pas fait. Je me suis remis au travail tout de suite avec l'US Avranches et on a réalisé une très belle saison, ce qui m'a permis d'àªtre contacté par Brest. On a été dans le haut du classement au début mais après, quand on est promu, c'est difficile de jouer les premiers rôles sur la durée.”ˆLors des premières semaines, on nous négligeait un peu car on ne s'attendait pas à ce qu'on soit capables de s'imposer mais pour une première saison à ce niveau, c'était vraiment quelque chose de très bien. Le National est très difficile. Maintenant que je joue en Ligue 2, je peux dire qu'il est plus compliqué à jouer car c'est très physique et on est souvent dans le combat.

Vous avez été formé à Guingamp, qui ne vous a pas proposé de contrat professionnel à la fin de votre cursus”¦

Non, à l'époque, le coach était Patrick Remy. Il y a eu un changement d'entraà®neur juste derrière et ils n'ont pas cru en moi. Je suis parti car je n'avais pas l'ambition de rester en CFA2. J'ai alors rejoint La Vitréenne.

à‡a ressemble un peu au parcours de Vincent Créhin, avec qui vous avez joué à Avranches”¦

Oui, je le connais très bien, on a évolué l'an passé ensemble et il est aujourd'hui à Amiens. Je ne regrette rien, c'est la vie. Ils n'ont pas voulu de nous à cette époque ; maintenant, chacun essaie de voler de ses propres ailes et à§a se passe bien. à‡a ne sert à rien de ressasser le passé, ce qui est fait est fait et cette histoire me permet aujourd'hui de me battre pour arriver à mes fins.

Par Martial Goarnisson

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