Voici les trois enseignements à retenir de cette rencontre historique pour le club breton.
Quart de finale en ligne de mire
Premier huitième de finale d’Europa League de l’histoire du Stade Rennais. Qui plus est face à Arsenal, un club habitué aux joutes européennes. En Ligue 1, le club breton vit une saison sans relief. L’Europe, c’est le bol d’air frais des hommes de Julien Stephan. Sans objectif précis, cette compétition n’est que du bonus. Mais en tant que compétiteurs, les Rennais ont montré les crocs. Face à une équipe d’Arsenal en infériorité numérique durant plus de 45 minutes, le SRFC a dominé outrageusement son adversaire. Grâce à ses feux-follets (Ben Arfa, Ismaila Sarr), le Stade Rennais a mis le feu à la défense des Gunners et montré qu’ils n’étaient pas là pour faire de la figuration. Résultat, victoire 3 buts à 1 et une belle option prise pour les quarts de finale de l’Europa League.
Hatem Ben Arfa sur courant alternatif
Un match particulier pour Hatem Ben Arfa. D’une part, car c’était le jour de son anniversaire (32 ans) et d’autre part parce qu’il y avait Unai Emery, l’entraà®neur qui l’a placardisé durant une saison au Paris Saint-Germain. Le milieu offensif franà§ais avait donc une double raison de se montrer sous son meilleur visage. La première mi-temps a été compliquée pour HBA. Beaucoup de déchet technique, peu d’influence sur le jeu de son équipe. Mais tout a changé lors du second acte. Ben Arfa s’est mué en leader offensif de son équipe. Dribbles virevoltants, coup de reins… il a mis à mal la défense des Gunners et a été le principal danger du côté du Stade Rennais en seconde période.
Une ambiance de feu au Roazhon Park
Une soirée historique pour le Stade Rennais que les supporters bretons ne pouvaient manquer pour le rien au monde. Tout a commencé lors du tirage au sort. Tout est ensuite monté crescendo. L’ouverture de la billetterie du Roazhon Park Park a été assaillie par les milliers de supporters rennais venus pour se procurer le précieux sésame. Malheureusement, tout le monde n’a pas eu sa place. Mais pour ceux qui ont eu cette chance, ils ont répondu présents. Du début jusqu’à la fin, le public du Roazhon Park Park a poussé ses joueurs. Des chants, des fumigènes craqués… Une ambiance des grands soirs.
Stéphane TAN