Pas de turn-over et l'OL dans trois jours au Groupama Stadium
En choisissant d'aligner son équipe-type face à un Montpellier privé de nombreux joueurs, Jorge Sampaoli a montré qu'il ne souhaitait pas galvauder ce huitième de finale de Coupe de France. Forcément, le résultat allait être analysé … Ne serait-ce que par rapport à la date du match contre l'OL. En gagnant, l'OM s'est assuré de jouer l'OL mardi soir. Un Lyon certes sans Lucas Paqueta (sélection) et Bruno Guimarães (départ) mais avec la fatigue cumulée pour quasiment tous les titulaires.
Encore une fois l'attaque a calé, Milik confiance retrouvée ?
Comme souvent cette saison, l'OM a pêché à la finition. Arkadiusz Milik une nouvelle fois sur le banc au coup d'envoi, Cédric Bakambu pas encore prêt, Bamba Dieng toujours à la CAN, c'est encore une fois Dimitri Payet qui a joué en « faux 9 »… Avec toujours le même problème pour l'équipe phocéenne à finir ses actions. Contre Montpellier, il y a eu de la maladresse, de la malchance aussi (poteau de Payet sur coup-franc à la 36e minute) et un bon gardien en face. On a aussi vu Jorge Sampaoli lancer ses deux attaquants simultanéement à la 54e minute pour forcer la décision. Une décision finalement forcée par le renard des surfaces Milik après un cafouillage (74e).
Un sale message envoyé à Mandanda, Lopez fautif sur l'égalisation puis héroïque en séance
Si on pensait que Steve Mandanda aurait au moins la Coupe à se mettre sous la dent et que Jorge Sampaoli profiterait de l'occasion pour relancer le « Fenomeno » et lui montrer sa confiane, on était à 100% dans le faux. Même diminué pendant toute la semaine, c'est Pau Lopez qui s'est affiché dans les buts. Le message est quand même relativement rude… Il l'est d'autant plus que la responsabilité de l'Espagnol, qu'on imagine diminué, est engagée sur l'égalisation de Béni Makouana (80e). Heureusement, l'ancien joueur de l'AS Roma s'est rattrapé en sortant le penalty de Ristic lors de la séance.