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Ligue 1

LOSC : Euro 2016, sifflets, arbitres… Eder a digéré et veut redécoller

Son but en finale de l’Euro 2016, les sifflets du public en Ligue 1, les arbitres, le LOSC.

.. Eder se confie longuement à L’à‰quipe ce samedi. Extraits.

De retour de blessure, Eder a offert au LOSC sa qualification en Coupe de France jeudi soir à Bergerac (2-1), malgré les sifflets du public. Un juste résumé du personnage, pris pour cible dans tout l’Hexagone depuis qu’il a offert la victoire au Portugal contre l’équipe de France en finale de l’Euro 2016, mais dont le mental lui permet de s’accrocher. Interrogé par L’à‰quipe, l’attaquant nordiste revient sur son exploit du mois de juillet et se projette sur la fin de saison des Dogues.

Son but en finale de l’Euro

Le sélectionneur Fernando Santos l’a dit lui-màªme : je l’avais prévenu avant d’entrer que j’allais marquer. Mais ce n’est pas parce que tu le dis que tu vas le faire. Il faut que tu y croies. Et j’y croyais vraiment, j’y croyais très fort. j’étais hyper discipliné, hyper concentré. Avant cette finale, je n’avais jamais dit à un coach que j’allais marquer. Mais là , la veille je crois, j’avais parlé avec Frédéric Antonetti. Je lui avais dit, à lui aussi, que si je jouais, j’allais inscrire un but. Voilà , il faut y croire. Cristiano Ronaldo, c’est la màªme chose : il pense toujours qu’il va marquer quand il entre sur le terrain.’

Les sifflets à son adresse

En plus des sifflets, j’avais l’impression que j’étais arbitré différemment en début de saison. Des fautes contre moi étaient sifflées dans l’autre sens… Je ne sais pas. Je ne me sentais pas toujours traité comme les autres. Au bon d’un moment, quand on siffle tout contre toi et qu’à chaque fois que tu es sanctionné le stade applaudit, quand on te siffle à la moindre action, à§a devient lourd. Màªme si je suis préparé à à§a, je suis un humain comme les autres.’

La fin de saison

On a des objectifs à court terme : bien finir la saison avec Lille, disputer la Coupe des Confédérations avec le Portugal. Je vais me bagarrer pour y àªtre. Franck Passi a raison. J’étais blessé, je reviens, pour moi c’est un nouveau départ. C’est à§a qui est bien dans le foot : c’est ton travail qui fait que tu obtiens des choses, rien d’autre. Si je ne suis pas performant, je ne vais pas jouer. Ce que je dois faire, c’est bien travailler, tout simplement. Aujourd’hui, demain et après-demain.’

Sylvain Opair

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