Mais ce résultat masque certaines difficultés persistantes.
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Un jeu toujours balbutiant
Une tàªte à côté du cadre en fin de première période (39e) alors que le centre de Henrique Dalbert semblait parfait, une autre dans les bras de Vincent Enyeama (78e), un contrôle raté sur un service en retrait à l’heure de jeu (57e)… Leur match nul, les hommes de Frédéric Antonetti le doivent un peu à la maladresse de l’attaquant azuréen Alassane Plea. Exception faire de chaque fin de période, Nice a dans l’ensemble proposé un meilleur football que son adversaire. Sur le strict plan du jeu, la performance nordiste ne masque donc en rien un début de saison difficile. Mais le résultat est là , c’est l’essentiel.
Des cadres un ton en-dessous
Plus convaincant que lors de ses dernières sorties, à‰ric Bauthéac ne semble toutefois plus capable de se montrer décisif. Renato Civelli commet quant à lui quelques erreurs depuis le début de la saison. Ce fut à nouveau le cas ce soir lorsque le stoppeur argentin a laissé filer Henrique Dalbert sur le flanc droit à la 57e minute. Retenu en équipe de France, Sébastien Corchia, effacé en défense comme sur le plan offensif, n’a pas vraiment fait honneur à son statut d’international. Eder court après son premier but. Enfin, Morgan Amalfitano n’a pas réussi ce coup d’éclat technique qui aurait éclairé sa prestation, très neutre.
Un but miraculeux
Certaines égalisations récompensent une réaction salvatrice, d’autres semblent tomber du ciel. Le but de Franck Béria appartient à cette seconde catégorie. Les Dogues n’avaient en effet rien montré jusqu’à cette action inespérée de la 27e minute. Difficile, franchement, de trouver plus improbable qu’un but de Béria, qui plus est d’une superbe frappe enveloppée et alors que le défenseur latéral se trouvait en position de hors-jeu. Mais on ne peut qu’àªtre heureux pour Béria, absent pendant plus d’un an et dont le dernier but en Ligue 1 remontait au mois de novembre 2010 lors d’un succès des Dogues à Caen (5-2).
Sylvain Opair