En prenant la présidence du LOSC en 2017, Gérard Lopez voulait redonner ses lettres de noblesse à un club qui en avait bien besoin. Confronté à un début de crise sous la houlette de Michel Seydoux, avec des résultats sportifs déclinants et une politique qui semblait arrivée à son terme, le club nordiste ne peut que se féliciter d'avoir vu débarquer l'homme d'affaires à sa tàªte.
Lopez, pourtant, avait détonné en affichant d'emblée une farouche volonté de révolutionner le marché franà§ais en se basant sur un fort trading joueurs, en misant notamment sur les pépites de ses concurrents domestiques. Le président du LOSC doit encore aujourd'hui justifier cette stratégie, pleinement assumée, et qui est finalement très peu différente de celle adoptée par un club comme l'OL.
« Mon objectif est de faire du LOSC l'un des clubs les plus importants de France en résultats, en structures”¦ En terme de trading, à§a, à§a me suit parce que j'ai été honnàªte et que j'ai dit ce que les autres ne disent pas. C'est-à -dire que quand Lyon vend un joueur 60 ou 70 millions, personne ne parle de trading, explique-t-il chez Onze Mondial. C'est plutôt « Ah, à Lyon ils sont forts ! ». Pour moi, c'est la màªme chose, ce sont des mecs qui font du trading. Je suis arrivé dans le foot en me disant que je n'allais pas faire de langue de bois. à‡a plaà®t, à§a ne plaà®t pas. Pour moi, l'objectif numéro un, à§a reste les résultats du club. Si ce n'était pas le cas, je n'aurais pas investi 80 millions d'euros sur des joueurs l'été dernier. »