Dans « But ! Lille » , l'ex-gardien du Stade Brestois s'est longuement confié sur son histoire. De ses jeunes années à son explosion à Brest, en passant par ses bàªtises d'adolescent, le centre de formation de l'OM et les années caennaises, « le chat » dit tout ou presque. Extrait.
« Mon père était fan de Bordeaux. On se coltinait tous les matches des Girondins à la télé avec ma mère, qu'on en ait envie ou pas ! Bell a été le premier gardien que j'ai voulu imiter quand je plongeais dans mon canapé. Il a été une sorte de détonateur quand j'étais gamin. Il était l'un des seuls gardiens «black ». Il fallait bien que je m'identifie à quelqu'un.
Enfant, l'un de mes meilleurs amis était à Clairefontaine. Quand nous n'avions pas école, nous nous levions tôt pour nous entraà®ner. Il frappait au but et j'officiais dans les cages. Je suis devenu “son” gardien. J'ai progressivement pris goût à jouer à ce poste alors que j'avais débuté dans le champ. Mon père voulait faire de moi le nouveau Marius Trésor (rires) ! J'ai mis longtemps à lui avouer que je jouais gardien. Ma mère m'achetait mes gants en cachette. Je ne l'ai fait que le jour où je lui ai rapporté à la maison un trophée de meilleur gardien. Dans mon quartier, l'été, il y avait des matches très animés suivis par tout le voisinage depuis les balcons des bâtiments. Quand on est jeune, on a envie de jouer avec les “grands”. Or, quand on est petit et pas spécialement surdoué, la seule place restante est souvent celle de gardien. J'ai commencé à jouer. Les grands m'encourageaient. J'aimais à§a. »
Propos recueillis par Lorele௠JADE (avec Olivier MAILLARD)
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