Si la victoire du PSG face au LOSC (1-0) ne restera pas dans la mémoire collective, on retiendra quand màªme quelques points positifs de cette victoire en terre nordiste.
Cavani, le cap de la dizaine
Encore un match paradoxal d'Edinson Cavani qui a quasiment tout raté jusqu'à la 65e minute. Cinq frappes, quelques pigeons tués mais, à la sixième, le « Matador » s'est offert un enchaà®nement contrôle – frappe en force parfait, sous la barre d'Enyeama pour dérider le tableau d'affichage. Son 10e but de la saison. Son premier but à plus d'une touche de balle comme un symbole pour celui qui vient de rentrer dans le Top 5 des buteurs de l'histoire du PSG.
Di Maria a répondu sur le terrain
Très critiqué, Angel Di Maria avait faim. S'il a oublié ses partenaires sur ses deux premières occasions (17e et 22e), l'Argentin aurait dû àªtre récompensé d'un but, refusé par Monsieur Bastien pour une main peu évidente. Agacé mais guère découragé, c'est lui qui a délivré la passe décisive pour Edinson Cavani.
Cette fois-ci, à§a n'a pas clashé avec Emery
Après les tensions autour des sorties de Marco Verratti et d'Angel Di Maria face à l'OM, Unai Emery passait un test d'autorité au stade Pierre Mauroy. Le Basque a su resserrer la vis puisque le petit Italien ne lui en a pas voulu à sa sortie avant l'heure de jeu (59e). On regrettera toutefois que l'ancien Sévillan persiste à ne laisser que des miettes à Jesé (rentré à la 80e) ou Hatem Ben Arfa (rentré à la 84e).
Thiago Silva a mangé Eder
Certes la défense parisienne n'a eu à négocier qu'un seul attaquant lillois (Eder) pendant plus d'une heure mais on notera la prestation pleine d'à propos de Thiago Silva qui a écoeuré le rugueux Eder dans les duels aériens. Quand on sait que le Portugais était le deuxième joueur qui remportait le plus de duels (80) depuis le début de saison, cela situe la belle copie rendue par « O Monstro ».
Arnaud Carond