L'affaire est attendue. Depuis des lustres et notamment par l'entraîneur Marcelo Bielsa, aujourd'hui à Leeds, et qui a rendez-vous demain à 13 heures avec les dirigeants du LOSC au tribunal des prud'hommes de Lille.
El Loco, licencié par le club nordiste pour faute grave en décembre 2017, n'est toujours pas parvenu à obtenir des indemnités devant la justice française. Le procès doit donc permettre de dire si son licenciement est recevable ou pas. Et si il y a bel et bien eu rupture abusive du contrat à durée déterminée du technicien qui, on vous le rappelle, avait alors signé au LOSC pour deux ans. L'enjeu, pour le club lillois, est tout de même de taille puisque Bielsa réclame pas moins de 19 millions d'euros !
Comme le précise l'Equipe, la complexité du dossier repose sur le fait que le technicien a signé deux contrats. Le premier lie Bielsa à la holding de Gérard Lopez, Victory Soccer, ancien président du LOSC, stipule une rémunération globale et contient une clause parachute qui permettait à Bielsa de l'ensemble de ses émoluments en cas de rupture de son contrat, faute grave comprise. L'autre document, présenté par le LOSC et sur lequel il s'appuie, ne comprend pas de clause parachute !
Précision, et elle est de taille, Bielsa, crise sanitaire oblige, ne pourra être présent physiquement. Depuis Leeds, il sera en visioconférence.