Le LOSC restait sur une prestation aboutie dimanche dernier à Marseille (1-1). Rien ne présageait donc de la débandade d’hier à Brest, où le SB29 a roulé sur des Dogues étrangement nerveux à l’image de Burak Yilmaz. L’attaquant turc, une nouvelle fois décevant, n’a pas goûté sa sortie prématurée par Jocelyn Gourvennec qui s’en expliquera avec lui prochainement. Pierre Ménès lui a déjà fait la leçon à sa place !
« Il est clair qu’il y a des trucs qui ne vont pas. Notamment individuellement. Je pense à André, dont le rendement est à des années-lumière de celui de l’an passé. Il fait toujours autant de fautes mais il perd beaucoup plus de ballons et n’arrive plus à jouer juste. Mais le plus gros problème du LOSC, c’est Yilmaz, a-t-il analysé sur son blog. Le Turc n’était déjà plus tout jeune l’an passé mais il avait la volonté et les jambes. Cette saison, il a toujours la volonté mais les jambes ne suivent plus. Il a pourtant été servi dans ce match mais par manque de vivacité, il a tout gâché. Et je ne parle même pas de sa sortie inadmissible. Quand tu es bon et que tu ne respectes pas le collectif, c’est déjà critiquable. Mais quand tu es mauvais, ça l’est encore plus. »
Le chroniqueur n’a trouvé qu’un trait de lumière pour sauveur la triste prestation du LOSC à Brest : l’entrée d’Hatem Ben Arfa à un quart d’heure de la fin. « À noter la bonne entrée de Ben Arfa que j’ai trouvé étonnamment saignant sur le gros quart d’heure qu’il a disputé, a-t-il glissé. Côté brestois, j’ai apprécié la prestation de Magnetti, qui s’est bien battu et a beaucoup apporté à l’entrejeu breton. »