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Ligue 1

ASSE, OM, LOSC : Cabella persécuté par un de ses anciens coachs, il règle ses comptes

Rémy Cabella, le milieu du LOSC, est revenu sur un épisode très compliqué de sa carrière dans un entretien à So Foot…

Avant de se révéler à Montpellier, à l'OM ou à l'ASSE, Rémy Cabella, le meneur de jeu du LOSC, est passé par quelques chemins de traverse et il a notamment vécu une mauvaise expérience à Arles-Avignon, quand il avait 20 ans, prêté par le MHSC. Une expérience sur laquelle il est revenu dans un entretien accordé à So Foot, glissant des anecdotes assez incroyables sur Faruk Hadzibegic, le coach arlésien de l'époque.

"J'espère que t'as eu tes agents parce que je ne veux pas de toi"

"Je me souviens de tout, de A à Z, a glissé Cabella. Quand j'arrive, il n'y a que 12 ou 13 joueurs dans l'effectif. Le coach est alors Michel Estevan. Puis l'effectif grossit: 14, 15, 16, 18, 20, 25, presque 30 joueurs… Une armée. Il y a des mecs qui arrivent de partout, de tous les profils, et pendant le stage, je me fais une déchirure. Pendant deux mois, je ne suis donc pas là, et quand je reviens, Faruk Hadzibegic a remplacé Estevan. Les premiers mots qu'il me dit sont: “J'espère que t'as eu tes agents parce que je ne veux pas de toi. Appelle-les, tu repars à Montpellier cet hiver. ” Moi, je ne voulais pas y retourner, je voulais jouer. J'ai eu peur de voir ma carrière se terminer. Je me suis posé dix mille questions. J'ai bossé sans rien dire à mes parents et à mes agents. Chaque jour, Hadzibegic me disait: “Alors, t'as eu tes agents?” Dans ma tête, c'était: “Hé, laisse-moi tranquille… ”

Et à lui d'ajouter… "Un jour, il vient me voir en me disant qu'il a eu René Girard, que même lui ne veut plus de moi, que je n'ai aucun avenir à Montpellier. Un autre jour, il met une liste de convoqués sur un tableau. Normalement, c'est 18 joueurs en ligue 1. Lui en prend 16 et décide d'envoyer deux mecs en réserve, dont moi. Sauf que la réserve d'Arles-Avignon jouait en DH… Une autre fois, il me convoque dans son bureau en me demandant: “Tu sais où tu vas finir?” Je réponds, confiant: “Bah là, sur le tableau des convoqués. ” Là, il prend une poubelle et me dit: “Non, là-dedans. ” Hadzibegic m'a quand même fait très mal. Il me riait au nez quand je lui disais que je rêvais de jouer la ligue des champions."

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