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LOSC : le nouveau et saisissant coup de gueule d’Olivier Létang

Alors que le LOSC affronte le FC Metz ce dimanche dans le cadre de la 14e journée de Ligue 1, son président, Olivier Létang, poursuit sa sèche mise au point au sujet du stade Pierre-Mauroy.

C'est LE sujet du moment au LOSC. Et il ne concerne ni l'effectif, ni les résultats et encore moins les (bons) résultats actuels de l'équipe dirigée par Paulo Fonseca. En cause, et vous la savez sans doute si vous suivez l'actualité des Dogues, le stade Pierre-Mauroy. Et le véritable bras de fer mené par le club avec la métropole lilloise sur l'état de la pelouse et le coût de la location.

"Le LOSC est maltraité"

Hier, samedi, Olivier Létang, l'homme fort du club, a poussé un nouveau et saisissant coup de gueule sur les antennes de FranceTélévisions contre la Métropole Européenne de Lille. Musclé. Propos retranscrits par lepetitllilois.

"C’est important que tout le monde sache comment le LOSC est maltraité. Cela fait trois ans désormais que je suis arrivé, trois ans durant lesquels on a essayé de proposer un certain nombre de choses et de solutions. Le problème est que nos concurrents en Ligue 1 payent en moyenne un loyer de 1 million d’euros par saison, quand le LOSC va payer 7M€ cette année, ce qui crée un déficit concurrentiel. On nous avait fait des promesses pour qu’il soit limité, mais elles n’ont pas été tenues. On doit 3 millions d’euros au fisc pour loyer impayé ? C’est totalement faux. Le LOSC, depuis que nous sommes arrivés, a une dette sur le stade, comme il y avait une dette d’URSSAF de 35 millions d’euros qui aujourd’hui est nulle. Le travail de désendettement a été incroyable. On avait validé un échéancier avec le trésorier payeur et la MEL, on a toujours respecté cet échéancier. La première année, le loyer était de 3,8 millions d’euros. Cette année, le club va payer 6 millions + 1 million. Comment sortir de tout ça ? C’est difficile quand vous avez quelqu’un en face qui ne tient pas ses promesses. Quand j’entends le président de la MEL dire qu’il n’est pas un pompier de service, je l’ai rencontré au mois de février pour la coupe du monde de rugby. Je lui ai demandé ce qui allait se passer pour la pelouse. Il m’a répondu qu’il n’avait pas pensé à ça. Donc soyons dans l’anticipation, responsable et professionnel."

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