Sa saison
« Je vis ma troisième saison au LOSC. Je pense que j’ai gagné en expérience. Ma première saison n’a pas été facile. J’avais bien commencé, puis j’ai perdu ma place et je suis resté deux mois sans jouer une seule minute. C’était difficile à vivre mais je me suis accroché et aujourd’hui, je suis plus fort mentalement. Je pense qu’il y a trois ans, je n’étais pas prêt à vivre ce que j’ai vécu. Aujourd’hui, je le suis. J’ai beaucoup plus joué durant ma deuxième saison que lors de ma première, j’ai su saisir ma chance à plusieurs positions et montrer que je peux apporter des choses à l’équipe. »
Sa polyvalence
« C’est une force de pouvoir évoluer à tous les postes de la défense. J’ai commencé à jouer latéral droit en 2016, lorsque j’étais au Sporting CP. Pour moi, il n’y a pas beaucoup de différences entre évoluer à droite ou à gauche, c’est le même poste. Evidemment que défenseur central reste ma position initiale et que c’est celle où je me sens le mieux. C’est aussi celle où j’arrive le mieux à faire des passes interlignes. Mais je me sens bien dans toutes les positions. Pour moi, le principal est de jouer, peu importe où. »
Chelsea
« Mercredi, nous allons jouer un match très, très important. On sait aussi que ça va être difficile, que Chelsea est une équipe avec énormément de qualités. Mais on en a aussi. En étant honnête, je pense qu’ils se sont montrés meilleurs que nous à l’aller, mais mercredi sera un autre match. On va tout faire pour marquer au minimum deux buts. On fera notre maximum et on verra ce qu’il se passera. J’ai lu que le stade serait rempli. On a besoin de sentir l’énergie de nos supporters. Nous devrons faire le travail, mais il est clair qu’avec un public qui nous pousse, c’est toujours plus facile. J’ai beaucoup aimé leur ambiance à Stamford Bridge au match aller. »
Son avenir
« Je me sens bien à Lille, j’aime habiter ici, j’aime cette ville que je trouve magnifique avec ses bâtiments anciens. Les gens sont très sympathiques. Il arrive parfois que les supporters me reconnaissent dans la rue, même si le plus souvent, je sens qu’ils hésitent quand ils me croisent, car je marche souvent en ville avec mon casque sur les oreilles ! »