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Nicolas Tagliafico, le latéral gauche de l'OL.
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OL Mercato : une tendance nette se dégage pour l’avenir de Tagliafico

Si l’OL va tenter de le conserver Nicolas Tagliafico (32 ans) pour encore au moins une saison, le club lyonnais n’est pas favori dans la bataille.

Homme du match avec l’Argentine face à l’Uruguay (1-0) la semaine passée, Nicolas Tagliafico traverse une excellente période que ce soit en club et en sélection. Pour autant, l’avenir du Champion du Monde 2018 – arrivé de l’Ajax Amsterdam (Eredivisie) en juillet 2022 – est loin d’être assuré. En fin de contrat à l’Olympique Lyonnais au 30 juin prochain, le latéral gauche de 32 ans n’a pas encore réglé son avenir… Mais les Gones ne partent clairement pas favoris dans la bataille pour le natif de Rafael Calzada.

Tagliafico souffle le chaud et le froid

Dans un récent entretien à la chaîne argentine Clank! sur YouTube, Nicolas Tagliafico a fait part de ses envies… d’Angleterre : « J’aimerais découvrir la Premier League. Je crois et ressens que c’est le meilleur championnat, le plus compétitif. Les matchs sont très dynamiques et chargés d’histoire, et les stades rendent tout cela très intéressant. Je souhaite une équipe historique et ambitieuse. Je suis dans mes dernières années en tant que professionnel, et il faut analyser beaucoup de choses. J’ai toujours privilégié l’aspect sportif. Cela dépendra du marché, qui n’est pas énorme pour les latéraux. C’est un poste dont l’on a besoin, mais en même temps, une fois qu’on l’a, on le conserve ».

Depuis plusieurs semaines, au gré de ses interviews, le latéral gauche de l’Albiceste souffle réellement le chaud et le froid. Il y a quelques semaines pourtant, dans son entretien au site Olympique-et-Lyonnais.com, l’intéressé ouvrait la porte à une prolongation : « Quand il y aura des options, je parlerai avec le club et on verra ce qui est le mieux », glissait-il à l’époque, démentant vouloir partir de France du fait d’un malaise de sa compagne, l’influenceuse Caro Calvagni :  « Ce qui s’est passé en 2023, c’est qu’il y a eu de mauvaises situations, comme les tentatives de cambriolage, mais ça ne veut pas dire que nous sommes mal. Ça peut se passer ici, en Suisse, ou n’importe où. Donc, aujourd’hui, nous sommes bien, nous sommes à l’aise, nous sommes dans un nouveau logement. Je pense que ce changement dans la ville nous a fait du bien aussi. Aujourd’hui, si je dois partir de l’OL, c’est parce que mon contrat s’est terminé et non à cause d’une autre situation ».

L’OL n’a plus la main sur son choix

Reste que la tendance actuelle est bel et bien à un départ de Nicolas Tagliafico, qui a pourtant été touché par la banderole déployée par les Bad Gones à son endroit lors de l’échauffement du match OL – Bucarest (« Tagliafico : un guerrier que l’on souhaite voir rester »). Si la qualification pour la Ligue des Champions est la première condition sine-qua-none à une prolongation, elle n’est pas l’unique. Le « Pitbull » attend de voir les autres offres qu’il recevra avant de se décider et, à 32 ans, la perspective de ne signer un contrat que d’une saison supplémentaire – ce qui est l’idée de la direction de Lyon pour lui offrir des conditions similaires à celles qui sont les siennes actuellement (aux alentours de 4 M€ par an hors charges) – pourrait aussi le refroidir.

A l’Olympique Lyonnais, où on souhaite désormais le prolonger, on n’a pas toujours été dans cet état d’esprit. Rappelons qu’en novembre 2024, au moment de présenter son plan à la DNCG, John Textor avait quasiment acté les départs de Nicolas Tagliafico et d’Alexandre Lacazette en annonçant une économie de 26,3 M€ pour juin 2025 avec les contrats arrivant à échéance sans être reconduit. Aujourd’hui, le plan de l’Américain a (une nouvelle fois) changé mais le temps perdu à amorcer des discussions avec Tagliafico et son entourage rend le dossier éminemment plus complexe.

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