Tirant Montpellier, de nouveau, vers le haut.
Auteur d'une saison 2011-2012 exceptionnelle, conclue par 12 buts, 4 passes décisives et un titre de champion de France en Ligue 1, Younès Belhanda a vécu une intersaison compliquée. Tiraillé entre des envies de départs, une nouvelle médiatisation et une blessure ennuyeuse à la cheville, le Marocain n'est pas reparti sur la màªme dynamique cette saison. Son club aussi. Or, Montpellier sans Giroud, ce n'est pas la màªme équipe. Mais sans un grand Belhanda, non plus. « A l'heure actuelle, je n'y suis pas physiquement. Je sais quand je suis mauvais et je sais quand je suis bon. Je n'ai pas besoin de lire les journaux pour le savoir‘ , a-t-il expliqué, cette semaine, sur RMC.
Belhanda : « Champion, c'était l'an dernier »
Pourtant, depuis quelques matchs, le meneur de jeu du MHSC va mieux. Malgré tout, il est sorti sous la bronca de la Mosson face à Saint-Etienne (1-1) lors de la 6ème journée. Difficile à encaisser pour l'un des grands artisans du titre du club héraultais. ‘On est champion sortant et on est attendu partout.. Champion, c'était l'an dernier. Si on ne veut pas cravacher toute la saison et jouer le maintien, nous devons retrouver au plus vite notre niveau‘ , prévient-il, conscient des carences de sa formation depuis le début de saison.
Samedi, à Nancy, Montpellier a glané son deuxième succès de la saison (0-2). Avec un nouveau but de Belhanda (le deuxième en L1, le troisième toutes compétitions confondues). Dans le jeu, l'influence du vainqueur de la Coupe Gambardella en 2009 se fait de nouveau sentir. Après la rencontre, René Girard, le coach, s'est félicité du retour au premier plan de son homme à tout faire, de la boussole du jeu du MHSC. Dans son sillage, c'est tout Montpellier qui respire. Confirmation attendue ce mercredi à Schalke 04 en Ligue des Champions.
A.F.
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