Sans réaction malgré la “suspension momentanée” de Marcelo Bielsa, le LOSC a coulé sur la pelouse de Montpellier (0-3). Voici ce qu'il faut retenir.
Un entame terriblement cruelle pour les Dogues
La première demi-heure de l'après-Bielsa a semblé à un cauchemar pour les Dogues. En plus d'encaisser trois buts signés de Roussillon, Sio et Ninga sur les trois premières situations du MHSC, les Nordistes ont perdu sur blessure Anwar El-Ghazi, lequel s'est blessé tout seul dans les dix premières minutes. à‰carté par Marcelo Bielsa la semaine passée, Yves Bissouma a donc été rapidement relancé par le staff provisoire lillois…
Un banc beaucoup trop grand pour le quatuor
Fernando Da Cruz, Joao Sacramento, Benoà®t Delaval, Franck Mantaux”¦ Le LOSC s'affichait ce soir avec une armée mexicaine de coach pour pallier à la mise à l'écart de Marcelo Bielsa mais qui prend vraiment les décisions ? Sacramento est resté debout pour donner les consignes et les trois autres échangeaient sur chaque choix. Rien ne semble vraiment clair sur le banc et cela explique sans doute pourquoi les Dogues ont semblé perdu sur le terrain. Après, dans les faits, à§a n'a pas l'air si compliqué : Sacramento dirige, Da Cruz prend les décisions en concertation avec le préparateur physique (Delaval) et l'entraà®neur des gardiens (Mantaux).
Une défense prise de vitesse
La principale innovation de ce LOSC post-Bielsa était le retour dans le onze dès le coup d'envoi d'Adama Soumaoro. En manque de rythme et pataud, le stoppeur nordiste a souvent été dépassé. En màªme temps, ni Edgar Ié, ni màªme les latéraux Kévin Malcuit et Junior Alonso ne l'ont franchement aidé à retrouver la confiance.
Arnaud Carond