Transféré du FC Nantes à Kasimpasa lors du dernier marché des transferts estival, Olivier Veigneau ne boude pas son plaisir en Turquie mais affiche toutefois un gros regret.
La Beaujoire manque clairement à l'ancien capitaine des Canaris ! Satisfait du niveau sportif du championnat dans lequel il évolue, Olivier Veigneau avoue en effet que l'ambiance dans les stades n'est pas franchement à son goût en comparaison de ce qu'il a connu en France.
« Sportivement, c'est vraiment positif [Kasimpasa est 6e]. Je n'ai aucun regret d'avoir quitté Nantes. Là -bas, je ne savais pas où j'allais. Ici, j'ai plus de visibilité. J'ai enchaà®né tous les matchs et l'équipe tourne plutôt bien. Contre Besiktas, on a joué dans un autre stade car le leur est en rénovation. Ils n'étaient que 25 000. Le bruit était assourdissant. Ils ont tous entonné – comme avant chaque rencontre – l'hymne du pays. à‡a m'a donné des frissons. De manière générale, ils montrent toujours leur amour pour leur drapeau. Il y a quinze jours, pour la fàªte nationale, mon fils a été obligé de s'habiller en rouge et blanc à l'école, affirme-t-il dans les colonnes de 20 Minutes avant d'émettre un bémol. Après, au niveau ambiance, c'est relativement décevant. Il y a eu tellement d'incidents que les mesures de sécurité pour entrer dans les stades sont draconiennes. Les affluences ont chuté. Surtout dans mon club. Parfois, on se croirait à Monaco en L2 contre Istres… L'ambiance de la Beaujoire me manque. Quand je vois encore le tifo déployé par la tribune Loire contre l'OM… »