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Divers

Poulidor, Ottey, Ronaldo… Les éternels seconds du sport

À l’école, il y avait toujours un camarade de classe pour décrocher un 10/10 quand eux devaient se contenter d’un 9,5.

Adolescents, il n’était pas rare qu’un bellâtre au sourire niais leur pique leur petite amie. Quelques années plus tard, la promotion promise par leur patron était toujours accordée à ce collègue prétentieux et beau parleur.

Ils, ce sont les éternels seconds. Des sportifs brillants ayant eu le malheur de faire carrière au mauvais endroit, au mauvais moment. Alors que Cristiano Ronaldo vient de terminer 2e du classement du Ballon d’or pour la quatrième fois de sa carrière, rendons hommage à ces héros malchanceux.

1. Raymond Poulidor

C’est simple, le coureur franà§ais a donné son nom à la catégorie des losers magnifiques. En 14 participations au Tour de France, ‘Poupou’ a terminé trois fois deuxième et quatre fois troisième, battu successivement par Jacques Anquetil, Felice Gimondi ou Eddy Merckx. Pire, le leader de l’équipe Mercier n’a jamais porté le Maillot jaune une seule journée, échouant à 8 centièmes du bonheur à l’issue du prologue de l’édition 1973.

à‰galement nommé : Jan Ullrich, cinq fois deuxième de la Grande Boucle, mais plusieurs fois déclassé pour dopage.

2. Merlene Ottey

Toujours placée, jamais gagnante. Star de l’athlétisme des années 1990, la sprinteuse jamaà¯caine avait le don de s’écrouler lors de chaque grande finale (ou presque). Son palmarès aux JO parle pour lui : trois médailles d’argent, six de bronze, aucune d’or. Aujourd’hui âgée de 52 ans, Merlene court toujours, sous les couleurs de la Slovénie. Il serait peut-àªtre temps de se faire une raison…

à‰galement nommé : le Jamaà¯cain Asafa Powell, fragile mentalement et constamment dans l’ombre de son compatriote Usain Bolt.

3. L’AS Montferrand

S’il fallait désigner un ‘super-loser’ parmi ces losers, ce serait sans doute le club de rugby de Clermont. À son palmarès, dix finales du championnat de France de rugby perdues, dont trois d’affilée entre 2007 et 2009, pour aucun succès ! Du moins, jusqu’en 2010, année de l’obtention par le club de son premier Bouclier de Brennus (face à Perpignan). Comme disaient les Shadoks, ‘ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir. Donc, plus à§a rate et plus on a de chances que à§a marche‘.

à‰galement nommé : Andy Murray, qui a dû attendre sa cinquième finale d’un tournoi du Grand Chelem pour signer son premier succès (c’était en août dernier lors de l’US Open). Sans oublier l’équipe de football des Pays-Bas, triple finaliste de la Coupe du monde (1974, 1978 et 2010).

4. Le Jazz d’Utah

Dans les années 1990, le duo formé par le meneur John Stockton et l’ailier fort Karl Malone n’avait aucun équivalent en NBA. Records de passes pour l’un, de points pour l’autre, Malone sera màªme élu deux fois MVP (meilleur joueur de la saison) en 1997 et 1999. Sauf qu’à la màªme époque, un certain Michael Jordan fait régner la terreur sur les parquets américains. Bilan, deux finales perdues pour le Jazz face aux Chicago Bulls (1997 et 1998)…

5. Johan Micoud, Steed Malbranque, Vikash Dhorasoo…

… et tous ces bons meneurs de jeu qui ont eu le tort d’appartenir à la màªme génération que Zinedine Zidane.

 

Sylvain Opair

France / 15 Jan 2025 18h00

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