Le terrain
"Je suis resté avec mon staff sur le contenu du match. J'ai dit à mes joueurs qu'ils avaient gagné ce match sur le terrain. Après, tout ce qu'il se dit et s'écrit, j'ai demandé à mes joueurs de ne rien commenter. Il faut laisser faire les instances compétentes, la commission de discipline va mener son enquête et on verra. Mes joueurs ont eu la bonne attitude, ce n'était pas évident. Je leur ai dit de ne pas envenimer ensuite sur les réseaux sociaux. Ils ont été solidaires et responsables."
Passer à autre chose
"Je ne crains pas de traumatisme pour mes joueurs, il faut aller de l'avant. Les décisions seront prises, on verra bien. On doit vite se projeter sur la réception de Bordeaux. Nous sommes sur une bonne dyamique, qu'il faut entretenir. J'ai voulu rapidement évacuer cette soirée de dimanche."
Son agression
"Évidemment , j'ai vu et entendu. La commission travaille, il faut la laisser faire. Après, il y a aussi la personne que j'aurais soit-disant agressé à qui il faut poser la question. Ma version, c'est la vérité. Elle est simple. Je connais David Friio, on s'est croisé à Saint-Etienne. Quand il est entré sur le terrain, ça faisait un moment qu'il y avait du monde. Je lui ai demandé à ce que tout le monde puisse rentrer dans le vestiaire. Je l'ai pris par le cou à ce moment-là et il a baissé sa tête. Je n'avais aucune volonté d'agresser. Cinq minutes après, on était dans le couloir et on parlait ensemble. Les images, on fait des zooms et des pauses. Un geste comme ça devient une gifle ou un coup de poing."
Le score du match
"On verra la sanction, il y a la réalité sportive et les sanctions. Je trouve que c'est normal que la commission de discipline prenne le temps de l'instruction et que le score ne soit pas encore entériné. Oui, mes joueurs ont gagné, ils l'ont emporté. Après, je n'ai pas à juger la décision qui sera prise."