Jean-Michel Aulas a fait passer quelques messages salés dans L’Équipe. Après avoir collé plusieurs piques à Juninho, le président de l’OL s’est chargé de secouer Peter Bosz. « Survivra-t-il longtemps à une 13e place ? Ah ben non ! L'objectif n'est pas de terminer 13e. On va revenir sur le podium, avec Peter Bosz. Je peux me tromper, mais on travaille sur cette hypothèse-là. » Selon RMC Sport, Bosz se sait sous pression et a déjà songé à partir au mois d’août dernier !
« On peut au moins confirmer qu’il a eu un vrai moment de découragement après la défaite à Angers (0-3, 15 août) et jusqu’au bon match à Paris (1-2, 19 septembre), surpris par les différences culturelles, d’un pays à l’autre, dans le rapport à l’effort et au travail », confirme le quotidien sportif. De son côté, Aulas, qui pourrait écoper d’une sanction à la suite de ses propos envers l’arbitre du match OL-OM, a tenu à clarifier son avenir à la présidence du club rhodanien.
« Le plan, c’est qu’à moyen terme, c’est-à-dire à quatre ou cinq ans, de trouver des partenaires financiers qui viennent progressivement compenser l’éventuel départ d’actionnaires, a-t-il ajouté. Mais ni moi ni Jérôme Seydoux ne sommes vendeurs à court terme. Après, si demain matin un actionnaire extérieur arrive, ce qui est toujours possible dans tous les clubs, car ça a été le cas à Bordeaux, à Marseille, à Paris, à Toulouse, peut-être demain à Saint-Étienne, oui… Mais aujourd’hui ce n’est pas l’hypothèse. »