Le talentueux milieu de terrain, champion d’Europe des moins de 19 ans en 2010, revient sur son départ de Lyon.
But! Football Club : Enzo, comment s’est déroulé votre transfert à Lorient ?
Enzo Reale : Tout s’est fait au dernier moment. Je savais que Lorient me suivait depuis un moment, depuis mon passage à Boulogne-sur-Mer (en pràªt la saison dernière, NDLR), mais tout s’est vraiment accéléré mardi. Au début, c’était plutôt dans l’optique d’un pràªt, mais finalement les discussions se sont conclues sur un transfert définitif. Le coach apprécie mes qualités. A moi maintenant de prouver sur le terrain.
Vous avez hésité avant de quitter Lyon ?
Non, c’était le bon moment pour moi de partir. Il fallait que j’avance, que je joue. Lorient est un très bon club de Ligue 1, reconnu pour la qualité de son jeu. Je suis très heureux de signer avec eux. Je n’ai pas hésité. Je ne pouvais pas refuser une telle opportunité. Là , je respire, c’est comme si j’avais un nouveau souffle. Une nouvelle aventure se présente. Je piaffe d’impatience.
‘L’OL ne m’a jamais donné ma chance’
L’OL, pourtant, clame à l’envi s’appuyer sur les jeunes de son centre de formation…
Oui, c’est en effet le discours qui est tenu. Après, ils ne m’ont jamais donné ma chance. Ils comptent sur des jeunes mais pas sur moi. Mais je n’ai aucun sentiment de revanche, j’ai déjà tourné la page. Quand je suis parti en pràªt à Boulogne, à§a m’avait fait bizarre, de quitter mon cocon, ma ville. Ca avait déjà été une expérience très enrichissante. Aujourd’hui, je suis juste content. Je veux jouer, montrer ce que je sais faire, et à Lyon, c’était difficile.
Quels souvenirs gardez-vous de Lyon ?
Des souvenirs ? Je suis arrivé tellement jeune à l’OL… J’ai porté ce maillot tellement de fois. Je tiens à remercier tous les éducateurs, tous les dirigeants pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. J’ai gagné bon nombre de trophées chez les jeunes avec l’OL, j’ai eu la chance d’àªtre sélectionné en équipe de France de jeunes à plusieurs reprises, de gagner un championnat d’Europe (des moins de 19 ans), d’àªtre finaliste d’un autre (des moins de 17 ans), de disputer une coupe du Monde (des moins de 20 ans). Ce ne sont que des bons souvenirs.
Propos recueillis par Anthony Faure