Sur la victoire contre Nantes
« La victoire est méritée même si Nantes a eu quelques situations et occasions. Lucas (Perri) nous a fait de beaux arrêts. Maintenant je pense qu’on aurait pu marquer plus. On a eu la maîtrise. On a eu du mal à attaquer la profondeur en première période (…) Sur ce point, c’était mieux en deuxième période et cela s’est retrouvé sur notre deuxième but ».
Sur le redressement de Lyon après Marseille
« On a mis une main par terre, on s’est relevé petit à petit. Après, encore une fois, contre Marseille, il y a la déception du résultat et du scénario mais je suis content du match de mon équipe, de l’énergie qu’on a mise, des situations qu’on s’est créé… C’était simplement l’efficacité qui n’était pas au rendez-vous ce soir-là. A l’inverse, il y avait un deuxième match qui sortait de notre bonne trajectoire, c’est celui à Toulouse où on n’a pas été bon dans le match mais où on a réussi à s’imposer. La vraie force d’une équipe est de gagner ses matchs quand elle n’est pas à son niveau et d’être capable de faire des bons matchs malgré le fait qu’on n’a pas fait une bonne performance au milieu de tout ça ».
Sur la trêve internationale
« L’un des leviers de performances, c’est la récupération. Je considère donc plutôt ça comme une bonne nouvelle. Les joueurs vont pouvoir partir en sélection plus sereinement après avoir enchaîné quatre victoires ».
La remontée en haut de tableau
« C’est un virage pour nous. On a considéré le match de Strasbourg comme un virage pour survivre. On considère le match de Nantes comme un virage pour basculer dans la première partie (…) Maintenant, ce que je retiens, c’est qu’on a créé des conditions pour pouvoir faire ce virage. On a bien enchaîné depuis Strasbourg. Maintenant il va falloir assumer le fait qu’on est un peu plus proche de notre objectif en s’en rapprochant encore. Il faut les atteindre et les dépasser. L’an dernier, on a recréé un objectif en fin de saison à sept journées de la fin. On ne s’interdit pas d’être ambitieux en fonction du rendement de l’équipe ».
Sur Cherki
« Il est sorti parce qu’il avait une petite alerte à la cuisse (il a aussi mal aux deux épaules, NDLR). Il est possible qu’il n’aille pas en sélection. Je l’ai trouvé un peu moins bien sur la deuxième mi-temps mais il avait quelque chose qui le gênait ».
Sur Lacazette et Mikautadze, toujours à zéro but
« Cela ne m’inquiète pas car l’Olympique Lyonnais a marqué des buts. Ils font partie avec l’Olympique Lyonnais. Au-delà des buts qu’ils n’ont pas mis directement, ils ont participé au jeu. Georges Mikautadze est rentré et s’est créé des situations. Il a beaucoup pressé. Je pense aussi que sa période de disette dans la finition correspond aussi au fait qu’il a moins de temps de jeu mais il se bat bien pour avoir plus de temps de jeu ».
Sur l’absence d’Orban et Zaha dans le groupe et leur gestion
« Pour les joueurs qui jouent moins, il y a du travail compensatoire qui est proposé. Soit le jour du match, soit en fin de match pour ceux qui ne partent pas en sélection. C’est un peu l’origine du problème que j’ai eu avec eux. Ce que je dis aux joueurs, c’est quand ils ne jouent pas, c’est difficile pour moi de les évaluer en tant que footballeurs. Je les évalue sur d’autres choses. Et si ces choses-là ne sont pas à la hauteur du professionnel que vous devez être, j’estime que vous avez le temps de travailler hors de l’équipe étant donné que vous n’êtes pas dans le projet à la hauteur de l’engagement que je souhaite et qu’il faut être pour jouer. Mettez-vous en conformité avec ces choses-là et vous aurez du temps de jeu. »
