La trêve internationale a vécu : l’OL est reparti au charbon dimanche au Havre (4-0) et va retrouver demain soir le Groupama Stadium dans un contexte bouillant, quelques semaines après les incidents entre groupes de supporters du club – le néocollectif Six Neuf Pirates (SNP) d’un côté, les historiques Bad Gones et Lyon 1950 de l’autre –, dans la foulée du match contre l’Olympiakos (2-0), puis face au FC Nantes (2-0).
Les autorités ont une préoccupation supplémentaire : la venue des fans de Besiktas, sept ans après les débordements ici même en quarts aller de C3 (2-1). Ce 13 avril 2017, l’avant-match avait dégénéré quand les supporters des deux camps s’étaient lancé des projectiles au niveau du virage nord, au milieu de charges de CRS et de mouvements de foule. S’en suivait un gros imbroglio dont se souvient trop l’OL pour ne pas prendre ses dispositions pour demain soir au niveau sécuritaire.
Si les autorités craignent notamment que l’interdiction soit bravée par certains supporters turcs, L’Équipe indique que l’OL a pris plusieurs dispositions de son propre chef. L’anneau supérieur du stade, d’où étaient partis les projectiles en 2017, sera fermé, et la jauge limitée à 30 000 spectateurs. « On a fait le choix de privilégier la sécurité au chiffre d’affaires », insiste-t-on au sein du club, qui veut avant tout éviter le risque d’un possible huis clos.