Les mots pour le dire. De toute évidence, alors que l'OL demeure plus que jamais lanterne rouge de notre championnat, Dejan Lovren tente pour sa part de mobiliser les énergies. Celle des joueurs et des supporters. Ainsi, lors de la conférence de presse tenue ce jour, et avant la venue de Toulouse dimanche, le Croate a asséné bon nombre de vérités.
Ne pas penser à la Ligue 2
"Ceux qui disent qu’on est déjà en Ligue 2, ce sont ceux qui ne croient pas. Moi, j’y crois jusqu’à la fin, je sais que c’est dur de dire ça dans une situation difficile. Quand c’est difficile dans la vie, on n’a pas le droit de baisser la tête. Moi, je serre les dents, les bras et après, tu as de la méchanceté en toi. C’est simple, je ne suis pas venu pour jouer la Ligue 2. L’OL n’est pas une équipe pour la Ligue 2. C’est difficile parce que parfois les joueurs n’ont pas confiance en eux. Mais on a besoin de tout le monde. Tout le monde doit tout donner, on a besoin d’être solide. Et dans tous les domaines. Ça ne suffit pas de jouer un match, on a besoin de tout le monde à 100%. Et personnellement, quand je vois les derniers matches, on n’est pas à 100%. Il n’y a plus la mentalité qu’il y avait il y a 10 ans malheureusement. Moi, je ne comprends pas la différence entre le match de l’OM et celui contre Lens. Un Olympico, tu n’as pas besoin de beaucoup parler normalement. Tu sais ce que ça signifie. Quand je dis qu’on n’était pas à 100%, peut-être qu’on n’avait pas conscience de ce match, son importance."
Avant d'enchaîner sur le Mercato hivernal. "La porte est ouverte pour les joueurs qui ne sont pas contents, ceux qui ne sont pas bien ici. Mais la porte est aussi ouverte pour des renforts. J'espère que l'on va trouver des joueurs pour venir aider le club." Puis sur une possible relégation en Ligue 2 en fin de saison. Et là-encore, le discours est musclé. "Peur de la L2 ? Je ne veux même pas penser à cette question. Chacun doit être motivé, même les remplaçants, car les remplaçants peuvent changer les choses. (…) J’essaye de communiquer, c’est le plus important. J’essaye de montrer les choses sur le terrain. Mais comme j’ai dit, parfois, on ne comprend pas ce qu’on doit faire. Je donne des conseils, chaque matin, mais à la fin, c’est à la personne de comprendre ou ne pas comprendre. Est-ce qu’elle est consciente de la situation ou pas ? Après, je ne peux pas crier chaque match, ce n’est pas mon boulot."