Un succès qui offre aux Gones la deuxième place. Verbatim.
La 2e place, l'aboutissement d'un ràªve
« On en a ràªvé au mois de janvier. Il y avait une sorte de pacte entre nous. Ce n'était pas simple à réaliser. On avait pris beaucoup de retard. C'est une grande fierté d'avoir atteint l'objectif et je tiens à féliciter les joueurs et tous mon staff. Tous ceux qui ont travaillé à mes côtés pendant cinq mois et qui m'ont supporté. On est très fier. C'est une grosse réussite. Cette remontée, c'est un travail collectif. J'en suis l'entraà®neur et c'est moi qui prend les décisions mais derrière il y a tout un groupe de joueurs qui a adhéré à l'exigence qu'on a pu avoir. C'est aussi la réussite d'un président qui a su me faire confiance à un moment où ce n'était pas facile pour lui de le faire. Je suis très content de tout à§a màªme si c'est aujourd'hui vers moi que les éloges vont, je peux vous dire qu'il y a eu beaucoup de travail des gens derrière moi.»
Le poids du Parc OL
« Comment on est revenu à cette deuxième place ? Grâce à la culture de la gagne mais aussi à ce public extraordinaire. Ce soir, on n'a pas joué à 19. On a joué à 60 000. Bravo à mes joueurs, bravo au public. »
Sa joie mesurée
« Je suis très heureux mais je reste tranquille. Le football, c'est aussi de savoir prendre du recul. Il faut rester dans la retenue et ne pas oublier les moments difficiles où tout n'était pas rose comme maintenant. Il faut aussi s'en rappeler. C'est comme à§a qu'on progresse. »
Ses détracteurs
« Les sceptiques, il y en aura toujours. Désormais on va dire que je ne suis pas taillé pour une équipe de Champions League, pour gérer les égos de grands joueurs”¦ Il y aura des gens qui parleront sur moi. Je les laisse faire. J'aimerais que, de temps en temps, ils prennent une équipe et qu'on voie ce dont ils sont capables. »
L'OL champion de France 2016 ?
« (Rires) Non, il faut respecter ce que fait Paris et notamment le travail de Laurent Blanc. Màªme s'ils ont les moyens et de grands joueurs, c'est toujours difficile de gagner des titres. A Lyon, on le sait bien. On en a gagné sept de suite à une période où on banalisait à§a. »
Alexandre CORBOZ, au Parc OL