Hier midi, Milan Bisevac nous a accordé un entretien passionnant sur lui et sur l'OL pour« But ! Lyon » en kiosques vendredi prochain. Comme nous n'avons pas eu la place de tout mettre dans le journal et qu'il fallait faire des choix voici un extrait exclusif pour« Butfootballclub.fr » .
But ! Football Club : Milan, la défaite à Epinal était-elle le coup de pied aux fesses dont vous aviez besoin pour vous remettre dans le bain en 2013 ?
Milan Bisevac : On n'avait pas besoin de à§a ! Personnellement, j'aurais préféré rester en lice en Coupe. On est passé à côté du match. C'est une grosse déception. J'étais triste pour les supporters de Lyon. Cette défaite m'a touché. Je n'ai rien dit. Je suis resté dans mon coin. Si j'avais commencé à l'ouvrir la tàªte encore chaude de l'élimination, j'aurais pu dire de vilains mots. Pour moi, c'est grave ce qu'on a fait à Epinal.
C'est une bonne piqûre de rappel ”¦
Cette année, cela nous est arrivé plusieurs fois. A Toulouse, face à Nice”¦ A chaque fois qu'on a été catastrophique, on a toujours bien réagi. C'est aussi là qu'on voit les caractères ! Moi, je suis comme à§a. Je prends mes responsabilités. Je regarde ce que j'ai fait bien, ce que j'ai moins bien fait”¦ Comme on l'a démontré collectivement, si tu tombes et que tu restes par terre, cela veut dire que tu es petit. Nous nous sommes tout de suite relevé et c'est ce qu'il faut aussi retenir.
Le président nous a fait savoir qu'il pensait que l'OL avait une vraie chance d'àªtre champion cette année. Vous y croyez également ?
Bah bien sûr ! Si on vient à Tola Vologe tous les matins pour s'entraà®ner, c'est dans un but précis. Il faut avoir des objectifs. Moi, quand je suis venu ici, j'en avais un : retrouver la Ligue des Champions en 2013. Cela passe par le podium. Après, on a notre chance pour le titre ! En ce moment (ndlr : après 20e journée), on est bien. Personne n'aurait cru à§a en début de saison ! Mais on est là et on peut croire en notre étoile.
Et on présume que à§a vous tient à cÅ“ur de soulever un trophée”¦
(Rires) Avec Lens, j'ai fait une finale de Coupe perdue. L'an dernier avec le PSG, on est passé à côté. Maintenant je suis là et je reste optimiste. Mais pour gagner le championnat, il ne suffit pas d'en avoir envie. Il faut une part de chance, de la réussite et surtout il faut se battre jusqu'au bout.
Recueilli par Alexandre CORBOZ