C’est l’un des effets les plus notables du changement de gardien à l’OL : avec le choix de Lucas Perri à la place d’Anthony Lopes dans les buts, le club rhodanien s’est doté d’une arme offensive en plus avec les dégagements chirurgicaux du Brésilien. Un véritable atout dans le jeu pour les Gones.
Perri, le cauchemar des coachs adverses
En conférence de presse, Pierre Sage a reconnu que les dégagements de Lucas Perri étaient une arme létale pour l’adversaire et qu’il allait en jouer pour transformer la manière de défendre des adversaires :
« L’objectif, c’est que l’adversaire se pose la question. C’est-à-dire qu’à partir du moment où il se sent sous cette menace-là, il va agir différemment (…) A partir du moment où notre gardien de but a le ballon dans les gants ou est capable de dégager à 60-70 mètres, forcément l’attitude défensive sera différente. Dans un premier temps, ça va peut-être nous permettre de marquer des buts comme on l’a fait à Berlin ou qu’on a failli le faire à Arsenal avec Ernest Nuamah. Dans un deuxième temps, ça va nous ouvrir des espaces à l’intérieur. C’est cette incertitude-là qu’on veut maintenir. »
Troisième capitaine de L’Equipe, Corentin Tolisso apprécie aussi cette palette offerte par le gardien auriverde : « Bien sûr ça peut être une arme qu’on peut exploiter pour déjouer les plans adverses. Cela peut aussi faire peur aux équipes qui viendraient à presser très haut. Les matchs précédents, ça a marché deux ou trois fois. J’espère que ça marchera en Ligue 1 et s’il pouvait faire pas mal de passes décisives…»
A.C, à Décines.