« La semaine dernière, la valse des coachs s'est accélérée. Comme prévu, Gérald Baticle est arrivé au SCO Angers. Julien Stéphan a été nommé au RC Strasbourg, Peter Bosz à l'OL et Olivier Dall'Oglio devrait l'être dans les prochaines heures à Montpellier. Cela bouge beaucoup sur les bancs et ce n'est pas fini.
Tout d'abord, je tenais à dire que je suis assez content de revoir Julien Stéphan sur un banc. Pour moi, c'est un coach en devenir. Il rejoint Strasbourg, un club bien présidé, serein, avec un beau potentiel de supporters et une belle région de foot. Même s'il va falloir reconstruire une équipe où 9 joueurs arrivent en fin de contrat, tous les paramètres sont réunis pour qu'il permette au Racing de vivre une saison moins compliquée que la précédente. Il y a du travail mais il y a de l'espoir. Julien Stéphan est un très bon constructeur et il aura un œil avisé sur les jeunes talents à incorporer.
A Lyon, on a choisi Peter Bosz. Après la passe d'armes Rudi Garcia – Juninho, que j'avais trouvé assez pathétique, il fallait aller de l'avant. L'arrivée du Néerlandais va permettre de faire table rase. Je me rappelle de Peter Bosz lors de cette folle demi-finale de Ligue Europa vécue par l'OL contre l'Ajax. Je me rappelle aussi de l'ancien joueur qu'il était à Toulon. Même si Lyon choisit un étranger, Jean-Michel Aulas a misé sur quelqu'un qui parle la langue. Quelqu'un qui arrive avec un projet de jeu séduisant. Peter Bosz est un entraîneur porté sur l'offensive. Il peut faire quelque chose à Lyon, dans un club attractif, qui a de la matière chez les jeunes et qui va disputer la Ligue Europa. Dans le choix de Peter Bosz, le plus important c'est l'envie. On a senti dès sa première conférence de presse son bonheur d'être là et sa volonté de travailler de concert avec Juninho. Ce n'est pas un excité. Il dégage du calme, de la sérénité, de l'envie de construire… Cela me paraît un choix pertinent.