OL : un investisseur chinois débarque !

C’est une petite révolution en coulisses : l’OL appartiendra bientôt, en partie, à un fonds d’investissement chinois baptisé IDG Capital Partners. Celui-ci s’accaparera 20% du capital du club rhodanien. Objectif : éponger certaines dettes, mais aussi promouvoir l’image du club en Asie.

Voici un extrait du communiqué de l’OL :

‘L'OL Groupe annonce le projet d'entrée dans son capital du fonds d'investissement chinois IDG Capital Partners, à hauteur de 20%, pour un montant total de 100 millions d'euros, au cours de 3,3429 euros pour les actions et de 305,3404 euros pour les OSRANES, soit des primes respectives de 18,54% et 60,71% par rapport aux derniers cours cotés. Ce projet s'accompagne d'un projet de Joint-Venture visant à promouvoir la notoriété de l'Olympique Lyonnais et à valoriser son savoir-faire en République Populaire de Chine, à Hongkong, à Macao et à Taiwan. Il est prévu d'affecter une part substantielle des fonds levés à la réduction de la dette d'OL Groupe, entraà®nant une baisse corrélative des frais financiers, permettant d'envisager le refinancement global des dettes subsistantes.’

‘Une étape décisive dans la croissance d’OL Groupe’ selon Aulas

Le président rhodanien Jean-Michel Aulas s’est quant à lui félicité de cette nouvelle étape du développement de son club, quelques mois seulement après l’inauguration du Parc OL.

« Le rapprochement capitalistique et opérationnel avec le consortium IDG est une étape décisive dans la croissance d'OLG et son positionnement comme un des acteurs européens les plus ambitieux du football européen. Cette 4e phase de développement après l'arrivée de Pathé au capital en 1999, l'introduction en bourse en 2007, puisl'inauguration du stade et des complexes d'entrainements et de formations en 2016 permettra d'accélérer l'ambition internationale d'OLG et sa stratégie de développement, avec un partenaire chinois qui symbolise aussi à Lyon, étape essentielle de la route de la soie, une coopération ambitieuse et amicale entre la Chine et la France.’

Sylvain Opair