Ligue 1
OL – OM : avec Macron, Aulas a la solution et mis en place une défense de fer après les incidents
Huit jours après les incidents survenus entre l’OL et l’OM en clôture de la 14e journée de Ligue 1, Jean-Michel Aulas a donné une interview dans laquelle il semble avoir mis en place une défense en béton armé.
Personne n’a oublié les incidents survenus entre l’OL et l’OM en clôture de la 14e journée de Ligue 1. Après un jet de bouteille dont Dimitri Payet a été la victime, l’Olympico avait été arrêté et reporté à une date ultérieure qui sera fixée le 8 décembre prochain. En attendant le passage devant le CNOSF à 14h, Jean-Michel Aulas a pris la parole pour assurer encore une fois sa défense. La ligne de celle-ci est claire, nette et précise : l’OL n’est qu’une victime dans toute cette histoire.
« On a eu un incident grave et on réitère nos vœux de meilleur rétablissement à Dimitri Payet, ainsi que nos excuses. Je ne veux pas attaquer la Ligue, mais je ne veux pas payer pour les autres, a-t-il expliqué dans L’Équipe. Quand il y a des émeutes collectives et des envahissements de terrain, il faut des sanctions sportives, qui sont plus crédibles que la fermeture d’un virage. Moi, si on me permet de rejouer ici le match contre l’OM, ce qui serait logique, je suis prêt à assumer un sursis en nombre de points et à démontrer qu’il n’y aura aucun incident de ce genre. » Pour s’assurer une défense de fer et sensibiliser les hautes sphères du gouvernement, le président de l’OL a sorti un exemple cher à Emmanuel Macron… supporter numéro 1 de l’OM.
« Quand un fou furieux va gifler Emmanuel Macron lors d’une manifestation devant toute la sécurité (le 8 juin, à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme), est-ce que l’on peut considérer que c’est de la responsabilité de l’organisateur de la manifestation ? C’est pour cela que le vrai sujet, c’est la sanction individuelle contre la sanction collective, a-t-il affirmé. Regardez en Angleterre, il n’y a plus ce type d’incidents, et quand il y en a, comme avec le gars qui a frappé Jack Grealish (en mars 2019), les matches continuent, parce que les sanctions sont individuelles et que les sanctions judiciaires sont à la hauteur et dissuadent. La solution pour que le football s’en sorte, à terme, c’est que tout le monde soit équipé pour prendre des sanctions individuelles, et aussi vite, et que tous les clubs aient ce courage politique. »
Messi à la une de @lequipe ce mardi 30 novembre #ballondorhttps://t.co/bLhz9Qr0Q3 pic.twitter.com/Vp5Znjp6Ua
— L'ÉQUIPE (@lequipe) November 30, 2021