Vincent Ponsot
Vincent PonsotCredit Photo - Icon Sport
par Raphaël Nouet
DÉCLARATIONS

OM - OL : Ponsot justifie l'appel des Gones et met la pression à la Ligue

Le futur ex-directeur général de l'OL, Vincent Ponsot, a justifié le fait que son club avait fait appel de la décision de la commission de discipline de faire jouer l'Olympico au Vélodrome, devant du public, le 6 décembre. Les Gones veulent, eux, que ce soit sur terrain neutre.

Il ne sera bientôt plus directeur général de l'OL mais Vincent Ponsot continue d'assumer sa fonction, avec en prime un dossier explosif à régler, celui de l'Olympico. Mercredi, la commission de discipline s'est déclarée incompétente pour juger l'attaque du bus lyonnais aux abords du Vélodrome il y a deux dimanches. Elle a donc décidé qu'en l'état, OM-OL se jouera le 6 décembre au Vélodrome devant du public. Ce que les dirigeants lyonnais ne cautionnent absolument pas. Ponsot a donné une conférence de presse ce vendredi pour justifier leur position et mettre la pression sur la LFP.

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"On ne veut même pas de match perdu"

"La commission de discipline a pris une décision politique, en se basant sur un élément : c’est à l’extérieur du stade Vélodrome, on n’est pas compétent. Nous ne sommes pas d'accord avec cela. Dans l’intérêt du foot, le risque qu’identifient la LFP et sa commission, c’est de devoir gérer tout ce qui se passe à l’extérieur d'un stade. Mais ce qui s’est passé à Marseille, avec un acteur touché, hormis pour l'attentat à Dortmund, ça n’est jamais arrivé. Ça n’arrive jamais et rien que ça, ça doit justifier que la commission se positionne clairement. Ce qu’on a subi il y a deux ans quand on nous a retiré un point de façon injuste, on ne veut pas que Marseille subisse ça. On ne veut même pas de match perdu. On veut juste que nos joueurs puissent jouer au foot sans risquer quoi que ce soit, d’où notre demande de jouer ce match sur terrain neutre. On ne veut pas de sanction sportive pour l'OM encore une fois. Tous les clubs sont responsables des comportements des supporters. Le principe du fameux article 129 ne parle pas de territorialité à l’intérieur ou extérieur du stade. Donc quand un abruti jette une bouteille dans notre stade, ça fait partie de cette pression pour que tout se passe bien. Et dans ce cas, même à 400 m du stade, c’est la même chose. D'autant que c'est avéré que c'était des supporters marseillais."

"On a des éléments à la pelle pour que la LFP se saisisse. La commission de discipline a pris une décision politique. Mais on ne peut pas avec un entraineur qui a failli perdre son œil. Il faut se positionner là-dessus, on n’accepte pas, on va faire appel. Pour l’instant, on en est à faire des recours pour changer cette décision. On verra à l’issue mais on en parlera avec les joueurs et le staff pour savoir si on ira au Vélodrome. Dans son courrier, la préfète des Bouches du Rhône demande de rehausser la sécurité en interdisant le déplacement des supporters lyonnais, en sécurisant mieux notre bus avec double vitrage et film anti-blast, et qu’on partage avec elle l’hôtel… Donc, en gros, c’est de notre faute. Notre bus était en plus avec du double vitrage. La première fois, tout a été fait parfaitement. Voir que la décision nous dit que c’est OK de retourner à Marseille, pour nous, c’est lunaire."

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Pour résumer

Les dirigeants de l'OL ne comprennent pas que la commission de discipline de la LFP ne se soit pas positionnée sur les incidents de l'Olympico. Pour eux, cela peut amener à de graves dérives. Ils réclament que le match, qui sera finalement joué le 6 décembre, le soit sur terrain neutre, et non au Vélodrome.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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