Nous suivre

Ligue 1

OL – Stade Rennais : Laurent Blanc s'agace des sifflets contre Cherki, applaudit Tolisso et refuse de parler de Top 5

Laurent Blanc avait beaucoup de choses à dire à l’issue de la victoire de l’OL sur le Stade Rennais (3-1) ce dimanche à Décines.

Sur le scénario du match

“C’est comme dans la vie, il faut toujours y croire. C’est une belle leçon. Comment expliquer les deux visages de l’OL ? Dans une semaine de trois matchs, il arrive souvent ce genre de choses. Le troisième match est le plus difficile à jouer. C’est là où les fatigues physiques et mentales se ressentent. Vu ce qu’il s’est passé mercredi, avec la grande déception, nos 45 premières minutes s’expliquent par une peur, une timidité technique et mentale. Rennes a profité du fait que le ballon nous brûle les pieds. Je savais qu’on serait mieux en deuxième période mais qu’elle soit de ce niveau-là ? Je suis très satisfait. On a vu plus de détermination, moins de timidité avec le ballon. Ce qui m’a plu en deuxième période ? Tout. Tout ce qui fait un bon match de football avec des buts… Les joueurs de Rennes ont paru comme nous en première mi-temps”

Sur l’absence de changements

“On n’est pas obligé de faire les cinq changements. Ce que je voyais sur le terrain me plaisait, même si je voyais des joueurs fatigués. Je n’ai pas eu envie de faire de changements. On fait souvent des changements car on n’est pas content de certaines choses offensivement ou défensivement ou parce qu’il y avait une grosse fatigue. Quand tu es content du comportement des onze joueurs, tu te dis que bon… Rayan aurait pu sortir par exemple mais il sortait la tête de l’eau en deuxième période. La prochaine fois, rien ne dit que je ferais la même chose…”

Sur les sifflets contre Rayan Cherki en première période

“Forcément, on redoute que le joueur sorte du match. En plus lui, c’est la première fois qu’il vit ça. Moi j’ai du mal avec le comportement des gens. Quand je suis arrivé, tout le monde me disait : “il faut faire jouer Cherki, c’est un super jeune joueur”. Tu le fais jouer et après deux ou trois matchs difficiles, tu le siffles ? Je trouve ça un peu maladroit pour ne pas dire autre chose… Je savais que Rayan avait une grosse personnalité mais au niveau du joueur, il faut encore le perfectionner. C’est encore un diamant à tailler. Dans son jeu, il y a encore des choses à améliorer et ce n’est pas en le sifflant qu’on y arrive”.

Sur le but de Corentin Tolisso 

“Corentin, j’apprends à le connaître mais c’est une belle personne. Il a de grosses qualités footballistiques mais il a aussi vécu des moments difficiles avec toutes ses blessures. Il n’a pas pu enchaîner. A chaque retour, il repassait à l’infirmerie. Le voir reprendre confiance, ça me fait plaisir car il le mérite. On espère tous qu’il retrouvera son niveau sur la durée et si en plus il nous met quelques buts avec sa grosse frappe… Physiquement et depuis un certain temps, c’était difficile pour lui. J’espère vraiment que ce genre de match va lui redonner le moral (…) Depuis que je suis là, on fait un gros travail physique avec lui. Il y a eu de bonnes périodes où on avait le sentiment d’avancer et d’autres où on reculait car il n’arrivait pas à enchaîner. J’espère que c’est un palier qu’il est en train de passer…”

Sur la course à la 5ème place relancée 

“Il y a deux jours, vous m’avez dit qu’il n’y avait plus rien à jouer, j’ai aussi lu que c’était fini ! Je ne sais pas… Aujourd’hui, on a montré qu’on était capable de réagir. Cela faisait un moment qu'on n'avait pas réagi dans un même match (…) Aujourd’hui, on n’a rien fait d’extraordinaire. On a gagné un match à domicile. On a une fin de saison à faire (…) Il ne faut surtout pas qu’on se mette à regarder les autres. Concentrons-nous sur nous”.

 

Plus d'informations Plus d'articles