Le feuilleton John Textor touche à sa fin : il a jusqu’à demain pour finaliser le rachat du club sous peine de voir l’OL stopper les négociations. À l’instant T, il manque à l’homme d’affaires américain une autorisation de la Premier League pour le transfert de ses parts à Crystal Palace. Sauf que les partenaires de Textor au sein du club anglais, avec qui les relations se sont considérablement rafraîchies, ne sont pas d’avis de voir Palace intégré au capital d’Eagle.
Cette autorisation pourrait donc ne jamais arriver. L’affaire serait-elle sur le point de capoter ? Toutes les options restent sur la table. Selon L’Équipe, Jean-Michel Aulas n’a pas besoin de vendre le club mais il s’était fait à cette idée, pour augmenter le capital. Autre possibilité si tout tombait à l’eau : se retourner contre Raine, la banque d’affaires spécialisée dans le secteur du sport et des médias, missionnée pour la vente des actions par IDG Capital et Pathé. Il ne faut jamais oublier qu’ Aulas a toujours expliqué que « cette vente était conclue, sans conditions suspensives ».
Textor, qui a remporté la mise, était le candidat de Raine, alors que le président de l’OL penchait plutôt pour Foster Gillett avant de s’incliner. Depuis, tout a évolué avec le départ d’abord de John Foley, l’associé d’origine de Textor, puis des soucis de financement récurrents de ce dernier. « Mais le président lyonnais veut-il arriver à cette extrémité ? C’est une hypothèse, loin d’être une certitude. Le flou règne décidément à la veille de ce dernier ultimatum », conclut le quotidien sportif.
