Rémy Vercoutre (au centre) avec Fabio Grosso
Rémy Vercoutre (au centre) avec Fabio GrossoCredit Photo - Icon Sport
par Raphaël Nouet
APPRÉHENSION

OM - OL : un adjoint de Grosso traumatisé par les "scènes de guerre" aux abords du Vélodrome

Adjoint de Fabio Grosso, Rémy Vercoutre est revenu sur l'incroyable attaque du bus de l'OL, aux abords du Vélodrome, avant le choc contre l'OM le 29 octobre.

Pour le moment, l'Olympico du 29 octobre, reporté après l'attaque du bus des Lyonnais, est fixé au 6 décembre, dans un Vélodrome plein. Mais l'OL n'a visiblement pas l'intention d'accepter les conditions fixées par la Ligue. Les Gones estiment que leur sécurité n'est pas assurée dans la cité phocéenne et veulent jouer sur terrain neutre. Au vu des commentaires de la plupart d'entre eux, on comprend que le traumatisme du 29 octobre est toujours prégnant. Ainsi, l'un des adjoints de Fabio Grosso, Rémy Vercoutre, n'a pas hésité à parler de "scènes de guerre" lors d'un entretien à L'Equipe.

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"Les bruits entendus ce soir-là resteront dans les têtes de chacun"

"Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, loin de là. Je me suis fait 'bouger' plus d’une fois en déplacement, dans le bus, dans les stades, mais cette fois-là, c’était la plus horrible, la pire. J’ai vu mon ami Fabio Grosso à cinquante centimètres de moi avoir la tête en sang, très touché. Quand la lumière s’est rallumée dans les couloirs du stade Vélodrome, on était tous très touchés physiquement, et mentalement les jours suivants. On s’en est remis petit à petit, mais c’est un moment que je ne souhaite à personne. On a vu des choses presque dignes de scènes de guerre. Les bruits entendus ce soir-là resteront dans les têtes de chacun. Je n’en garde pas un bon souvenir et je me pose beaucoup de question sur la suite, notamment quand on va se rendre à Marseille."

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Pour résumer

Dans une interview à L'Equipe, l'ancien gardien de l'OL Rémy Vercoutre, désormais adjoint de Fabio Grosso, a dit combien les Gones avaient été traumatisés par l'attaque de leur bus le 29 octobre dernier aux abords du Vélodrome.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

La quotidienne

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