Paris FC – OL : plusieurs témoignages glaçants surgissent, Maracineanu réclame des sanctions fortes !
Arrêtée à la mi-temps après des incidents en tribune, la rencontre Paris FC – OL (32e de finale de Coupe de France) fait beaucoup réagir ce matin. Dans L’Equipe, plusieurs témoignages lyonnais et parisiens font froid dans le dos au sujet de ce pur acte de hooliganisme…
Suite à ces incidents déplorables, L'Equipe a donné la parole à plusieurs supporters… Et tous mettent en avant la violence sans discernement certains Lyonnais. « Je suis arrivé un peu en avance dans le parcage et on nous a dit que les groupes officiels (Bad Gones, OL 1950) étaient à la bourre. Le match a démarré avec un parcage clairsemé, puis vers la 30e minute les groupes sont arrivés, ils se sont installés et ont mis l'ambiance. Mais ça a très vite commencé à se chauffer avec trois ou quatre Parisiens, puis un premier pétard et un fumigène ont été lancés dans la tribune d'â côté, et ça a dégénéré. Le Plexiglas a cédé et un groupe est allé courser et tabasser des mecs d'en face. Dans la panique, les gens qui étaient là, essentiellement des spectateurs lambda et des familles, ont fui. Certains sont tombés, d'autres sont descendus sur la piste d'athlétisme… Il a fallu énormément de temps pour que la sécurité rapplique, il y avait clairement un gros défaut de ce côté-là », appuie Bruno, un supporter lyonnais.
« Même des femmes ont pris des coups de ceinture, des droites ! »
Fan lyonnais exilé à Paris, Yohan cogne aussi sur certains membres du parcage rhodanien : « C'est trop dangereux, avec cette bande d'abrutis. Je fais les déplacements, et à Brondby c'était déjà comme ça, ces débiles avaient boulu se battre contre les Danois, puis avaient chargé les flics. Là, il y avait des familles à côté de nous et ils leur faisaient des doigts d'honneur, traitaient des gamins de huit ans de fils de pute… C'est trop, c'est terminé les parcages pour moi ». Supporter parisien présent à Charlety, Mohamed a aussi vu quelques scènes insoutenables : « Ils ont sauté la barrière et ont frappé tout le monde. Même des femmes ont pris des coups de ceinture, des droites ! ». Présent en sous-effectif à Charlety, un stadier a également témoigné de son désarroi : « J'ai vu des mecs de la sécurité civile porter dans leurs bras des gamins traumatisés pour les écarter de la zone… »
Maracineanu a mis la pression à Le Graët
Face à ces nouveaux évènements inadmissibles, Roxana Maracineanu, la Ministre déléguée chargée des Sports, aurait, selon RMC Sport, appelé directement Noël Le Graët, le président de la FFF, pour l'inviter à prendre ses responsabilités et à agir. « Elle lui a rappelé que l’État a apporté une réponse aux instances du football, à elles d’agir maintenant ». Si on peut partager la volonté de repression envers ces individus qui n'ont pas la place dans un stade, peut-être faudrait-il aussi rappeler que la réponse gouvernementale n'était clairement pas à la hauteur des attentes… Notamment concernant la répression des individus violents qui n'ont pas vu les sanctions judiciaires se durcir (pour l'instant) à leur endroit.