Depuis son arrivée à l'OM, l'ex-meilleur latéral droit de L2 a montré de belles promesses dans son couloir. Malheureusement, il s'est blessé à la cuisse à chaque apparition”¦
‘Kassim, bienvenue chez toi‘ , proclamait le virage Nord lors de sa première apparition au Vélodrome. Pour le moment, cela ressemble plutôt à ‘bienvenue en enfer’ , ou en tout cas ‘bienvenue à l'infirmerie’ ! A chacune de ses apparitions, Kassim Abdallah n'a pas pu donner le meilleur de lui-màªme. La première fois, c'est un état de fatigue généralisé qui l'avait empàªché de finir le match. ‘J'ai eu des crampes assez violentes, je ne pouvais plus plier la jambe, racontait le joueur après le match. C'est la première fois que à§a m'arrive. Mais entre mon transfert qui s'est finalisé tard, et derrière, j'ai su que j'étais titulaire au Vélodrome”¦ Je n'ai pas dormi de la nuit !‘ Forcément, l'état physique s'en ressent. Et ce qui ne devait àªtre que quelques crampes a empiré, à l'entraà®nement, en blessure musculaire. Bilan, deux semaines d'indisponibilité.
‘Il peut faire mieux’
Le club et les supporters placent une grosse attente envers le joueur. Sur les 78 minutes qu'il a disputées (61 contre Sochaux, 17 contre Evian), Kassim Abdallah a séduit tout le monde. Impeccable défensivement, on l'a vu de plus en plus offensif dimanche dernier. Dans But! Marseille, le directeur technique Yves Macca de l'US Marignane, ancien club de Kassim Abdallah, avait prévenu tout le monde après Sochaux. ‘Il peut faire mieux que ce qu'il a montré. Kassim, chez nous, c'était Bolt ! Il peut aller très vite, apporter offensivement. C'est màªme quelqu'un qui peut marquer‘ . On l'a tout de suite vu, dans le premier quart d'heure au Vélodrome contre Evian. Omniprésent dans son couloir, Kassim a eu le temps de partir cinq ou six fois à l'abordage, en n'oubliant pas de revenir. C'est d'ailleurs sur une de ces actions que sa cuisse a de nouveau lâché, alors qu'il venait d'obtenir un corner.
‘Il y a quelques années, j’étais encore chauffeur-livreur sur les chantiers’
Pour le joueur, c'est surtout moralement que le travail risque d'àªtre compliqué. On l'a vu en larmes lorsqu'il s'est blessé, conscient qu'il allait de nouveau àªtre éloigné des terrains pendant quelques semaines. Màªme le soutien des supporters, cher à son cÅ“ur, ne lui a pas fait tourner la tàªte. Mais on ne se fait pas de soucis pour Kassim Abdallah. Le bonhomme a suffisamment loué les valeurs du travail lors de son arrivée au club pour ne pas les oublier. ‘Je suis conscient de ma chance. Il y a quelques années, j'étais encore chauffeur-livreur sur les chantiers ! Aujourd'hui, je joue au stade Vélodrome. Cela prouve que le travail paie toujours. Le travail, c'est le bon Dieu !‘ A lui, alors, de travailler pour revenir au plus vite en pleine forme. Afin de pouvoir (enfin) démontrer tout son potentiel sur ce couloir droit déserté par Azpilicueta pendant l'été. Au vu des belles promesses entrevues, tout le monde n'attend que à§a”¦
D.C., à Marseille.
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