Depuis plus d’un mois, la Canebière s’embrase pour un éventuel rachat de l’OM. Le duo composé de Mohamed Ayachi Ajroudi et Mourad Boudjellal porte un projet pour acquérir le club olympien. Pour l’heure, Frank McCourt, propriétaire du club, a toujours nié son intention de vendre son actif.
Plus à l’Ouest, les Girondins attirent aussi l’intéràªt des investisseurs. Depuis plusieurs mois, Bruno Fiévet souhaite mettre la main sur le club au scapulaire. Il a présenté son projet pour Foot Mercato. Il a aussi commenté l’actualité marseillaise.
Bruno Fiévet a taclé la stratégie agressive du clan Ajourdi pour récupérer l’OM. ‘Monsieur McCourt, c’est comme King Street, il vendra quand il voudra vendre, il faut respecter à§a. Pour la personne qui veut acheter, qu’elle fasse comme moi, qu’elle attende six mois, un an ou deux. Il ne faut pas faire trop de bruit, c’est contre-productif pour l’équipe. Surtout pour un club comme l’OM où il y a beaucoup de passion. C’est dommage pour ce club de ne pas pouvoir vivre une préparation comme il se doit. Mais au final, ce qui m’importe, ce sont les Girondins…’
‘Je crois qu’à l’OM, Monsieur McCourt a mis beaucoup d’argent’
Fiévet a également loué l’apport financier de Frank McCourt. ‘J’essaie de saluer l’effort mis en place à Bordeaux par KingStreet et je crois qu’à l’OM, Monsieur McCourt a mis beaucoup d’argent dans le club. Il ne faut pas vouloir balayer d’un trait en disant que c’est nul et que nous allons faire mieux. C’est toujours difficile.’
Pour Bruno Fiévet, le propriétaire américain a été victime de certains mauvais choix de sa direction sportive. ‘L’OM a eu de très bons résultats ces dernières années avec une finale de Ligue Europa et une deuxième place. Je trouve que Monsieur McCourt a fait de gros efforts avec de bons joueurs qui sont venus comme Dimitri Payet. Ce n’est pas lui qui a été chercher Strootman. Je pense qu’il y a des entraà®neurs qui veulent ces joueurs. Il ne faut pas toujours taper sur le propriétaire, mais un peu sur les cellules de recrutement qui font un peu n’importe quoi, comme à§a s’est aussi vu à Bordeaux.’