A Marseille, comme en France, nombreux sont ceux qui ont gardé dans un coin de leur tàªte des souvenirs d’Andoni Zubizarreta. Légendaire gardien espagnol, et notamment du FC Barcelone, Zubi a très longtemps incarné l’image du footballeur sérieux, appliqué et travailleur. C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’article publié aujourd’hui màªme par nos confrères de la Provence, au lendemain de l’annonce officielle de l’arrivée de Zubizarreta à l’OM en tant que directeur sportif.
Contacté par le quotidien, l’ancien joueur Jocelyn Angloma, qui a bien connu l’Olympique de Marseille, a évolué avec le gardien au FC Valence. C’était lors de la saison 1997-1998. ‘Dans sa tàªte, il savait que c’était la fin, mais il continuait d’àªtre performant et de bosser pour s’améliorer. À l’entraà®nement, il poussait les autres. Et il poussait des coups de gueule s’il prenait un but. Sans se mettre en avant ni trop parler, c’était un meneur. On ne pouvait que lui faire confiance.‘ Comme tout le monde le sait, Zubi a par la suite quitté gants et crampons pour rejoindre le Barà§a, tentant de dénicher quelques talents qui n’ont pas tous confirmé au plus haut-niveau. La Provence a retrouvé Laurent Colette, ancien directeur marketing et commercial du Barà§a. Tout aussi élogieux sur Zubizarreta. ‘C’est un homme de club et de principes. Ce n’est pas un fanfaron qui dit blanc un jour et rouge le lendemain. J’ai toujours apprécié sa cohérence. Il a des valeurs et croit en sa méthodologie.‘
L.T.
