Sur ses objectifs personnels
« Mon objectif personnel, c’est de faire progresser le club. Je suis arrivé au mois de novembre dernier. On n’était qu’à quelques points du premier relégable et c’était une situation catastrophique, très compliquée à vivre. Aujourd’hui, on a réussi à changer de livre, on est reparti sur autre chose. Sans manquer de respect à personne car il y a de belles équipes en France mais Marseille doit être une locomotive du championnat. On se doit, avec ces supporters, cette passion, de finir tous les ans en Coupe d’Europe. »
Sur la place aux jeunes du cru
« On a vu l’an dernier, avec un groupe d’une moyenne d’âge très élevée et beaucoup d’anciens, tu finis 8ème. C’est une garantie de rien en vérité ! Je pense que l’OM est entre de bonnes mains. Il faut être patient. Comme Pablo l’a dit depuis le départ, on est sur un projet de 3-5 ans. Aucune décision n’a été prise ici sans l’accord de Pablo. Pas un joueur n’a signé sans l’aval de Pablo. C’est lui qui m’a venir, si je suis encore là. L’an dernier, nous avions une équipe qui ne nous ressemblait pas du tout. Elle ne ressemblait pas à ce club, pas à cette ville-là. J’ai encore en tête la demi-finale de Bergame où tu ne gagnes pas un duel, tu ne fais pas une faute, tu ne ressembles à rien… N’importe quel mec te dit : « on va où là ? » Moi, je ne suis pas un tricheur, je sais reconnaître des choses.
Mon rêve est d’avoir une équipe qui performe en Coupe d’Europe ainsi que trois ou quatre joueurs qui performent à l’Olympique de Marseille. Des Nasri, des Flamini, ça ne court pas les rues mais il faut tourner la page de cette légende qui veut qu’à Marseille, on ne fasse pas jouer les jeunes. Aujourd’hui, on a des Greenwood, des Rowe, des Koné, des Merlin… Il n’y a que des jeunes qui sont en train de jouer et ce sont des joueurs importants de l’effectif. Moi, mon rôle c’est de faire comprendre aux jeunes qui montent dans l’effectif que le respect des joueurs et de l’institution est important mais quand tu rentres sur le terrain, il n’y a plus de respect pour personne. En vérité, tu dois être là pour gagner ta place. Parfois, ici dans ce club, et je l’ai vécu, tu as l’impression que tu es là, tu t’entraînes mais tu ne vas jamais jouer. Non ! Je veux arrêter ça… »
"Quand tu connais personnellement l'homme De Zerbi, tu sais qu'il n'est pas attiré par l'argent"
Sur le coup De Zerbi
« Quand on a vu qu’il était en train de résilier, j’y suis allé au culot. J’ai appelé Robi. Je lui ai dit : « il faut que je te parle, il y a ce projet-là, ça peut te sembler un peu fou mais écoute-moi ». Lui, grande humilité, grand respect, il a dit : « explique-moi, qu’est-ce que tu as à me proposer ? » Je lui ai dit : « Il y a du boulot, tout à changer, redonner une identité à cette équipe ». Quand tu connais personnellement ce coach et cet homme, tu sais qu’il n’est pas attiré par l’argent. C’est un passionné, il a besoin de contexte comme ça, de cette passion et de gens passionnés autour de lui ».
Sur Mason Greenwood
« Greenwood, c’est le très très haut niveau. J’ai eu la chance à jouer avec des joueurs très fort comme Arjen Robben ou Paulo Dybala, qui sont ce genre de joueurs offensifs gauchers. Pour moi, c’est un joueur qui n’a pas de limites. Les seules limites qu’il a sont celles qu’il va se mettre lui-même. S’il décide de mettre 20 buts par saison, il a la capacité de mettre 20 buts par saison. Ça, c’est une garantie ».
Sur Pierre-Emil Hojbjerg
« Pierre, c’était mon petit au Bayern. J’aimais beaucoup son côté fougueux et bagarreur à l’entraînement. Il ne lâchait rien. Quand je suis arrivé ici, c’est un des premiers noms que j’ai essayé de faire venir en janvier. Il y avait de gros soucis financiers et c’était impossible mais quand on a voulu changer tout l’effectif, ça a été pour moi une priorité de relancer le dossier. Quand on parle de super joueur, Pierre Hojbjerg c’est celui qui bonifie les autres pour moi ».
Sur Elye Wahi
« Wahi, c’est un joueur qui avait des convoitises mais quand j’ai parlé avec lui il m’a dit : « écoute, j’ai appelé mon club, mon agent et je veux que l’Olympique de Marseille ». C’est un joueur qui a fait des efforts financiers pour venir à l’OM. Pour moi, ça c’est factuel. On peut dire ce qu’on veut mais ça c’est du concret ».