Convoqué mercredi au palais de Justice de Marseille pour enquàªte sur de possibles abus de biens sociaux au détriment de Margarita Louis-Dreyfus pour un préjudice total de 55 M€, Vincent Labrune en est ressorti avec le statut de témoin assisté.
S'il était président du Conseil de surveillance à l'époque (2009-2011), Vincent Labrune a évité des soucis plus importants en adoptant une ligne de défense claire : charger Jean-Claude Dassier, démis de ses fonctions pour « faute lourde » et mis en examen dans l'affaire, minimiser son rôle de l'époque et insister sur sa réforme de reprise en main des abonnements.
Pour un proche de Margarita Louis-Dreyfus cité par L'Equipe, cette décision est normale : « Président du conseil de surveillance, il n'avait aucun pouvoir exécutif. Il était là pour contrôler. Et on l'a assez entendu pester contre l'opacité de certains modes de fonctionnement. Depuis qu'il est président, il a arràªté de travailler avec les intermédiaires dans le collimateur de la justice. Et a réglé le problème des supporters, qui est aussi un élément du dossier ».