Un zoom conséquent sur le président de l’OM, Vincent Labrune qui, avec l’arrivée de l’entraà®neur Marcelo Bielsa, joue une carte importante quant à son avenir au sein du club phocéen. Le quotidien est allé interroger d’autres présidents de clubs, qui, dans des propos assez rares, décrivent dans le moindre détail le personnage Labrune. En premier lieu, Bernard Caà¯azzo, co-président des Verts de Saint-Etienne qui connaà®t bien le boss olympien : ‘Qu’on le veuille ou non, on ne pourra jamais lui enlever qu’il se saigne pour son club. On peut toujours dire : ‘Il est bon, il n’est pas bon, untel était meilleur, etc.’ Mais la question, c’est : est-ce qu’il se défonce pour ce club ? Oui. Il ne lâche rien. C’était assez courageux de sa part d’avoir pris la présidence. Il a changé de vie et abandonné une partie de ses affaires. Il s’est impliqué à 200% dans l’OM et a mis les mains dans le moteur.’
Et lorsqu’on imagine un Labrune calme et pondéré, il faut se méfier de la face cachée du personnage. Pràªt à tout pour défendre son club, comme peuvent en attester les patrons de chaà®nes télés lorsqu’elle programment (mal) un match de l’OM. Caà¯azzo, toujours : ‘Il est passionnel, sanguin. Vous pouvez àªtre copain avec lui sur tout, mais dès qu’il s’agit de défendre les intéràªts de l’OM, il ne connaà®t plus personne’. Autre éclairage, celui apporté par Jean-Pierre Louvel, le président du Havre. ‘Il connaà®t bien le football et les joueurs. Si je prends l’exemple de Brice Samba (qui joue à l’OM), il a été le premier à m’en parler, alors qu’il n’était absolument pas connu. Il n’avait fait que quelques matches en réserve chez nous, il était tout jeune. Ce qui montre bien qu’il approfondit les choses, qu’il ne les fait pas à la légère.’ L’arrivée de Bielsa est peut-àªtre du màªme ordre…