Il en précise les contours ce jeudi.
Didier Poulmaire a pris contact avec l'avocat de Margaria Louis-Dreyfus pour étudier le sujet et semble avoir un peu avancé en la matière. « Je travaille avec un certain nombre d’investisseurs américains ou européens. Avant d’aller convaincre tel ou tel investisseur, il faut déjà avoir un projet lisible. Je n’aurai une démarche constructive et efficace que lorsque je me serai entretenu avec l’actionnaire de Marseille et ses représentants, explique-t-il sur Eurosport avant d'évoquer les complications survenues au RC Lens depuis l'arrivée d'Hafiz Mammadov. Depuis deux ans, j’ai analysé l’évolution du sport et travaillé sur des outils et des schémas de transition qui permettent aux actionnaires de ne pas vendre du jour au lendemain mais d’assurer une transition sans qu’ils se débarrassent de leurs actions, comme à§a a été parfois le cas. On a vu ce qu’il s’est passé à Lens, à Grenoble plus récemment à Sochaux où l’on se rend compte que ce n’est pas aussi évident que à§a. Fort de cette analyse, j’ai travaillé sur un modèle différent basé sur la transition. L’idée est de faire entrer un actionnaire étranger minoritaire en lui donnant par la suite la possibilité de prendre le contrôle. L’OM se pràªte particulièrement bien à une acquisition en deux temps. J’en ai parlé à des investisseurs anglo-saxons, américains notamment. Ils ont bien vu que c’était un dossier atypique. Ils aiment ce qu’il y a à Marseille. Ils créent des franchises là où ils trouvent des bases de population et des zones de chalandise importantes. L’OM est le bon produit. »