Aujourd'hui, ils se retrouvent dans le club de leur cÅ“ur, eux les Marseillais de naissance. Pour ‘But! Marseille’ , ils reviennent sur ce ràªve éveillé.
But! Marseille : Kassim, Florian, si on vous avait dit il y a trois ans que vous vous retrouveriez à l'OM, qu'est-ce que vous auriez répondu ?
Kassim ABDALLAH : Je n'y aurais pas cru. J'étais vraiment pas dans l'optique de devenir professionnel. J'étais bien, en CFA, je m'y plaisais bien. Tout se passait bien pour moi là -bas, mais j'avais vraiment pas tout à§a en tàªte. Aujourd'hui, d'àªtre là , c'est magnifique.
Florian RASPENTINO : C'est un peu pareil. Je n'y aurais jamais cru non plus. Mais c'est bien, on est là et on est ensemble. C'est bien de se connaà®tre depuis longtemps. On a passé de bons moments ensemble à Marignane. Maintenant, on se retrouve dans un grand club et on va essayer de franchir un cap.
Kassim, à§a t'as fait plaisir quand tu es arrivé à l'OM de retrouver un visage familier avec Florian ?
K.A. : Bien sûr ! C'est bien pour l'intégration, il est déjà là . Je le connais, à§a facilite les choses. On se connaà®t depuis longtemps, donc forcément c'est bien d'arriver quelque part et de connaà®tre la personne. C'est plus facile. En plus, je retrouve un ami.
Florian, de ton côté, content de voir Kassim arriver à l'OM on imagine ?
F.R. : Bien sûr, à§a fait plaisir. Il est plus grand que moi, c'est comme un grand frère. Il me parle beaucoup, me donne beaucoup de conseils. Donc quand il est arrivé, évidemment, j'étais content.
Vous deux, vous avez un peu le màªme parcours avec la CFA, la Ligue 2, puis tout de suite l'OM”¦
K.A. : Exactement. Notre destin est lié, en quelque sorte. On arrive tous les deux ici, avec des chemins un peu différents mais qui se ressemblent beaucoup. Il a joué en CFA, en L2, tout comme moi. Aujourd'hui, on se retrouve à l'OM. C'est plaisant.
F.R. : Un peu pareil. Après avoir deux ans à Marignane, un an à Agde. J'ai fait juste un an à Nantes, et maintenant, je suis très heureux d'àªtre là .
Vous avez un autre point commun, c'est votre enfance dans les virages du Vélodrome. Pour vous, c'est un ràªve de jouer ici, non ?
K.A. : Bien sûr ! Encore plus pour lui, parce qu'il faisait partie des supporters, il était abonné et tout. Moi, j'étais pas abonné, mais je venais voir de temps en temps les matchs. Mais Marseille, c'est dans le coeur ! On est né ici, on a grandi ici. On n'est pas obligé d'àªtre abonné mais on l'a dans le sang. J'allais un peu de partout dans le stade : virage Nord, virage Sud, Ganay. Là où il y avait de la place (rires) !
F.R. : Moi j'étais abonné aux Yankees pendant cinq ans. Après, comme Kassim l'a dit, quand tu es né ici, ici, tu ne peux aimer que Marseille.
Propos recueillis par Michael LESCOT et David CALAIS
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans les colonnes de But! Marseille, en vente ce mercredi.