Au lendemain du triste revers face à Limassol en Ligue Europa (1-3), le supporter René Malleville a réglé quelques comptes au cours de sa chronique sur le site du Phocéen.
Il n’est pas (vraiment) réputé pour ses mots tièdes. Et lorsque l’OM accumule les maux, René Malleville sort souvent la boà®te à gifles. C’est nécessairement le cas, ce matin, au lendemain màªme de la défaite à domicile du club phocéen en Ligue Europa contre Limassol (1-3). Un Malleville qui ne souhaite plus s’énerver mais qui n’y parvient pas vraiment.
Et qui commence màªme à se demander si il va continuer à aller au Vélodrome supporter Payet et consorts. C‘est dire…
‘Hier, tout le monde a vu le match, je suis désespéré. J’en veux beaucoup à Garcia. Je commence màªme à croire que tu n’es pas l’homme de la situation. Ta composition ? Soit tu mets des jeunes, soit tu mets des joueurs d’expérience. Vas au bout au moins. Ne mets pas cette équipe avec des joueurs majeurs et qu’on se fasse ridiculiser. De mémoire, je n’ai pas souvenir de si piètre match en coupe d’Europe. Et c’était pas contre la Juventus, hein ? Mais contre Limassol ! Quelle honte ! Ils ont raison les gens qui se moquent de nous, ils ont raison ceux qui ne viennent pas ou plus au stade. Limassol s’est amusé hier soir, leurs joueurs faisaient la passe à dix. Les pires ridicules, c’est nous, en fait, qui continuons encore à venir vous voir.
Regardez, je ne m’énerve plus. Mais attention, je ne peux pas me dire que je vais m’habituer à ce genre de prestations. En attendant, il faudrait pas que ce cinéma dure encore. Je me demande si je vais encore longtemps passer pour un con à aller vous voir. Dans ma famille, on décide d’un fàªte de famille quand il n’y a pas de match s de l’OM. J’ai toujours privilégié le club par rapport au reste. Mais je vais finir par changer. Màªme ma famille fait la gueule quand je parle de l’OM. Vous àªtres des piètres joueurs, Garcia, t’es un piètre entraà®neur. Tu n’es plus l’homme de la situation, sinon à§a se saurait. Que chacun prenne ses responsabilités Monsieur Eyraud.’
L.T.