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Ligue 1

OM : Gattuso prend parti dans l’embrouille Lopez – Ounahi et lâche une folle punchline

L’entraîneur de l’OM, Gennaro Gattuso, était présent ce mercredi en conférence de presse à la veille de la réception de l’Ajax Amsterdam en Ligue Europa.

Sa colère après la défaite face à Strasbourg

"On pourrait toujours traiter les joueurs avec la même dureté, mais on a des matchs très importants qui arrivent. À Strasbourg en première période on a eu 66% de possession, 48% en deuxième. Cette histoire on l'a vu plusieurs fois, même avant mon arrivée, contre Metz, Nantes ou le Panathinaïkos. Tous ceux qui parlent de la mentalité je veux bien, je sais que des joueurs comme Dimitri Payet sont partis, mais moi je prends ma responsabilité et je crois qu'il faut surtout de la continuité dans notre jeu. Il faut être régulier pendant 90 minutes et ne pas baisser de 50% sur tous les critères. C'est très important. On a vu ça toute la saison à l'OM. C'est vraiment sur ça qu'il faut travailler. Demain (jeudi), on aura l'occasion de montrer qu'on peut faire ça pendant 90 minutes."

"On ne gagnera pas avec une bande de choristes"

Le retour de Gigot et l'embrouille entre Lopez et Ounahi

"Samuel Gigot, c'est vraiment un guerrier, un joueur qui fait tout à 100% tout le temps. On a vu Pau Lopez parler de bons garçons dans le vestiaire. Mais selon moi Pau n'aurait pas dû s'excuser auprès d'Azzedine Ounahi, on ne gagnera pas avec une bande de choristes. Selon moi, Samuel représente ce qu'il faut, il dit ce qu'il pense. Pau et Samuel ont ça, ils parlent, ils savent lire le jeu dans les moments difficiles comme Jordan Veretout et Geoffrey Kondogbia qui ont cette expérience, car je n'aime pas le mot leadership. Pour moi, Samuel représente ça. J'aime quand des joueurs se fâchent avec d'autres joueurs, je n'ai aucun souci avec ça."

L'attitude de ses joueurs

"Si ça n'avait pas été difficile, je ne serais pas ici, je connaissais 100% des difficultés en arrivant, même si c'était un peu différent avec de l'extrasportif. Ce qui pourrait me faire désespérer, c'est quand je vois un club mort, des joueurs morts, que l'on prend cinq buts sans rien pouvoir faire. Là je m'en irais. Mais ce n'est pas du tout ce qu'il se passe ici. Je vois une équipe et des joueurs pleins de vie, qui se donnent à 100%, qui travaillent tout le temps à l'entraînement. Je veux juste de la continuité. C'est ça qui me préoccupe. Pourquoi on n'arrive pas à montrer ça pendant 90 minutes ? C'est sur ça que je travaille tout le temps, c'est ça mon souci. Car je sais très bien que si on ne trouve pas de solution, je sais ce qu'il peut se passer, avec les supporters, la pression… C'est normal, je le sais très bien."

L'Ajax Amsterdam

"Je n'ai rien à dire sur le match aller car je n'étais pas là. Ce que je peux dire, c'est que le jeu de l'Ajax a changé totalement avec l'arrivée de son nouveau coach, plus offensif, avec un effectif très jeune et beaucoup de talents. Normalement Roberto De Zerbi (le coach de Brighton) a 65% de possession par match, mais contre l'Ajax Brighton n'a eu que 47% de possession, ça montre ce que l'Ajax veut faire. Je crois que c'est la première fois que De Zerbi termine un match sans la possession, et ça en dit long sur cet Ajax. Je ne comprends pas comment cette équipe n'est pas dans le haut de tableau en Eredivisie."

Son onze de départ

"Je ne veux pas donner des indices à l'Ajax, donc c'est mieux de ne pas en parler."

"Benatia est là, il observe, il analyse ce qu'on fait"

L'arrivée de Benatia

"Je ne sais pas si Mehdi Benatia fait officiellement partie de l'OM, mais il est là, il observe, il analyse ce qu'on fait. Nous n'avons pas vraiment parlé encore, nous n'avons pas été présentés encore."

Propos retranscrits par RMC Sport.

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