Geronimo Rulli (6) : il ne peut rien sur les deux buts encaissés, où il se fait fusiller. Le reste du temps, il a fait le travail avec sérieux et application. Un bel arrêt à mettre à son crédit, sur une frappe de 20 mètres, de l’autorité dans les sorties aériennes et un jeu au pied vraiment intéressant. Une bonne sortie en dehors de sa surface en fin de match.
Michael Murillo (4) : Reims a essentiellement joué de son côté en seconde période et ce n’est pas un hasard. Déjà fébrile à Brest (1-5), le Panaméen a confirmé à sa direction qu’il fallait recruter un latéral droit d’ici vendredi prochain.
Leonardo Balerdi (5) : beaucoup moins serein qu’en Bretagne, l’Argentin s’est fait enrhumer une ou deux fois. Sa responsabilité est engagée sur les 20 minutes pendant lesquelles le navire olympien a méchamment tangué en seconde période car il est le capitaine. Il aurait dû remobiliser les troupes.
Lilian Brassier (5) : une première contrastée sous le maillot blanc. On devine le potentiel mais il s’est laissé emporter plusieurs fois par les vagues champenoises. Pas normal. On va mettre ça sur le compte d’une certaine timidité pour ses débuts…
Quentin Merlin (6) : c’est lui qui sert Amine Harit sur l’ouverture du score et l’OM égalise à 2-2 sur l’une de ses frappes que le gardien rémois relâche sur la tête de Greenwood. Hyper actif dans le jeu, il a été à l’origine de nombreux occasions. C’est plus dur défensivement, notamment dans le replacement.
Greenwood et Harit, les meilleurs, Wahi dans le dur
Pierre-Emile Hojbjerg (6) : encore une partie très solide du Danois. Bon à la récupération, excellent dans l’orientation, il gagnerait à monter un peu plus pour mettre les grosses frappes qu’il ne montre que trop rarement.
Geoffrey Kondogbia (6) : il manque une grosse occasion, de près, alors que Reims mène 2-1. A part ça, il a été très bon, formant un excellent duo avec Hojbjerg. Il a baissé le pied en seconde période mais il a assurément gagné sa place dans l’effectif alors que ce n’était pas gagné au début du mercato.
Mason Greenwood (6) : il égalise à la 72e et, plus globalement, provoque le danger à chaque fois qu’il touche le ballon. Mais ce soir, Reims a tout fait pour l’isoler de l’équipe et ça a plutôt bien fonctionné. Ça risque d’arriver de plus en plus souvent vu comme il est fort, à Roberto De Zerbi de trouver la parade.
Amine Harit (6) (Valentin Carboni, 77e) : il ouvre le score dès la 13e minute d’un plat du pied au point de pénalty. Décisif pour la 3e fois depuis le début de saison, soit autant que lors des 38 matches précédents. Il mériterait vraiment de rester.
Luis Henrique (4) : pourquoi De Zerbi l’a laissé sur le terrain alors qu’il a sorti Harit ? Un mystère. Le Brésilien est toujours aussi énervant car il est aussi hyper actif que stérile ballon au pied. Quand on voit ce que Jonathan Rowe a fait en une demi-heure, on espère que l’Anglais sera titularisé à sa place lors des prochains matches.
Elye Wahi (4) (Jonathan Rowe, 62e) : soirée hyper frustrante pour l’attaquant, qui aurait pu inscrire un doublé. Il a d’abord manqué l’immanquable à deux mètres du but (il était hors-jeu) avant de voir une frappe repoussée sur sa ligne par un Rémois. Il a été intéressant dans son jeu en pivot mais a manqué beaucoup de passes faciles. La saison pourrait être longue pour lui. Jonathan Rowe, lui, a montré de très belles choses lors de ses trente minutes passées sur la pelouse.
Pour résumer
Ce dimanche soir, l’OM a concédé un nul très frustrant face au Stade de Reims (2-2). Les Phocéens ont largement dominé la première période, au cours de laquelle ils ont ouvert le score. Les Champenois les ont renversés en seconde période avant que Mason Greenwood n’égalise.