OM – INFO BUT! Marseille cherche un club partenaire

Dans une interview accordée en exclusivité pour ‘But! Marseille’ Henri Stambouli, directeur du centre de formation de l’OM, nous a confié que le club phocéen était à la recherche un club partenaire pour y faire évoluer ses jeunes pépites. Seul problème, les prétendants ne se bousculent pas et le club phocéen a des critères bien définis.

‘Depuis deux saisons, nous sommes activement à la recherche d'un club partenaire et on a actuellement deux-trois pistes’. Cette phrase, que nous a lâchée Henri Stambouli, en dit long sur les nouvelles intentions du club en matière de formation. Fini les dépenses à outrance, place aux Minots. Si la qualité est là chez les jeunes du centre de formation, le club veut avant tout donner de l'expérience à ses joueurs, bien conscient des exigences du monde professionnel. Et comme la réserve évolue en CFA 2, il faut trouver un club capable de donner cette chance aux jeunes.

‘C'est compliqué de trouver le bon partenaire, nous explique Henri Stambouli. Un club de Ligue ou de National a ses propres ambitions. Il y avait Libourne Saint-Seurin à une période, Fréjus ou encore Martigues qui sont dans le coin. Mais chaque club a sa propre identité et a un projet différent. S'associer avec un club ou pas, ce sont des choses que l'on n'arrive pas encore bien à définir. Les clubs en France évoluent de six mois en six mois. On peut discuter avec un président et un entraà®neur et ne plus avoir du tout le màªme discours six mois plus tard. C'est donc un peu compliqué’ .

Prendre exemple sur Lille ?

En attendant donc de trouver une solution viable, n'y a-t-il pas d'autres moyens de parvenir à ses fins ? Bien au courant de la situation, Henri Stambouli nous a malicieusement émis l'idée de trouver une parade comme l'a fait le LOSC, màªme si cela reste à la limite du légal : « Il y a Lille aujourd'hui qui, màªme s'il n'a pas le droit, a trouvé une astuce avec un club Belge (Mouscron, ndlr). C'est quasi leur club. Ils ont 49% ou 51% des parts, il suffit de s'arranger. Ils ont donc ce club-là qui est la phase intermédiaire et nous, il faut qu'on trouve aussi un club stable’.

Mais quel club ? Car si la perle rare est difficile à dénicher, l'OM a déjà défini ses critères de sélections, màªme si ceux-ci peuvent bien entendu évoluer. ‘On aimerait idéalement s'associer avec un club de la région pour que les joueurs se sentent proches de chez eux, qu'on puisse aller les voir où encore qu'ils puissent venir s'entraà®ner une semaine avec nous si besoin, nous confie Stambouli. Dans ce cas-là , il y a Istres aujourd'hui”¦’ Les Istréens, actuellement 12^e de Ligue 2, n'en demandent peut-àªtre pas tant.

Michaël LESCOT

Retrouvez l’intégralité de ce dossier et une interview exclusive d’Henri Stambouli dans les colonnes de ‘But! Marseille’, actuellement en kiosques.

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