Las, une nouvelle défaite est venue assombrir un peu plus l’avenir du technicien espagnol.
Créer un sentiment de révolte
Humiliés sur leur pelouse par Rennes il y a deux semaines (2-5), les joueurs de l’OM avaient le devoir de se faire pardonner ce dimanche. Qu’importe le déchet technique, au moins espérait-on voir une équipe gonflée à bloc et bien décidée à sauver ce qui peut encore l’àªtre cette saison. Mais ni au coup d’envoi, ni màªme après l’ouverture du score bastiaise, Rémy Cabella et sa bande n’ont semblé capables de réagir. Preuve, sans doute, que le discours de Michel ne passe plus. Ou que certains l’ont lâché.
Titulariser Steven Fletcher
Longtemps intouchable, Michy Batshuayi a fini par payer son manque d’efficacité des dernières semaines. C’est en effet son autre avant-centre, Steven Fletcher, que l’entraà®neur phocéen avait décidé de titulariser. Malheureusement, la combativité de l’attaquant écossais ne masque plus son niveau limité et les difficultés de ses partenaires à le trouver. Le joli but de Batshuayi après son entrée en jeu souligne davantage le choix hasardeux de Michel. Entre deux maux, l’international belge est le moindre…
Jouer la carte Abou Diaby
Certes, il fallait bien un jour ou l’autre donner sa chance à l’ancien milieu d’Arsenal, convalescent depuis le début de la saison. Il était également évident qu’une période d’adaptation lui serait nécessaire pour retrouver le rythme. Mais était-ce le bon moment pour relancer l’international tricolore, alors màªme que l’OM devait digérer l’offense subie face à Rennes et assurer son maintien ? À cours de compétition, Diaby n’a quasiment pas pesé sur les débats, avant de quitter la pelouse à l’heure de jeu.